L’opposant congolais, Moïse Katumbi continue de tisser sa toile sur la scène politique internationale. Le 20 janvier, il sera à Washington pour assister à la prestation de serment de Donald Trump, marquant le retour du républicain à la Maison Blanche.
L’opposant congolais Moïse Katumbi, leader sur parti Ensemble pour la République @Photo Droits tiers.
Le chef de file d’Ensemble pour la République multiplie les initiatives diplomatiques. Fin décembre 2024, il rencontrait Joseph Kabila, le président honoraire et ancien rival politique, à Addis-Abeba, dans un climat qualifié de « conciliateur ». Peu de temps après, il prenait la direction des États-Unis pour une série d’échanges avec des responsables politiques américains de haut niveau.
Dans ce contexte, son invitation à la prestation de serment de Donald Trump revêt une symbolique forte : celle d’un leader déterminé à asseoir sa stature internationale tout en tissant davantage sa toile d’araignée.
– Trump au Capitole –
Prévue pour le lundi 20 janvier 2025, la cérémonie d’investiture de Donald Trump, initialement programmée sur les marches du Capitole, se déroulera finalement à l’intérieur, dans la rotonde.
La décision, annoncée vendredi, par le président élu sur Truth social, est liée aux conditions météorologiques particulièrement rigoureuses qui frappent Washington. « En raison du froid polaire attendu dans la capitale, j’ai décidé de prononcer le discours d’investiture dans la rotonde du Capitole, à l’instar de Ronald Reagan en 1985 », a-t-il fixé son peuple. Les températures, qui devraient chuter entre -10 °C et -15 °C, rendent cette modification incontournable pour garantir la sécurité des participants face au vent arctique balayant le pays.
– Investiture hors normes –
Cette configuration, rare dans l’histoire des États-Unis, est la première cérémonie d’investiture tenue à l’intérieur depuis quarante ans. En 1985, le président Reagan avait dû se retrancher aussi dans la rotonde en raison d’un froid glacial. Donald Trump, qui prêtera serment pour la deuxième fois après sa première investiture en 2017, suit donc un précédent établi par un autre président républicain.
Le remplaçant de Biden a également insisté sur sa volonté de protéger les participants. « Je ne veux pas voir de personnes blessées de quelque manière que ce soit », a-t-il singifié. La mémoire encore vive des événements tumultueux qui ont marqué le Capitole il y a quatre ans rend cette annonce particulièrement symbolique.