Sur un total de 355 détenus, une centaine logés à la prison centrale de Tshikapa au Kasaï, ont bénéficié lundi de la libération conditionnelle grâce à l’implication du garde des Sceaux, Constant Mutamba.
Sur un total de 355 détenus, une centaine logés à la prison centrale de Tshikapa au Kasaï, ont bénéficié lundi de la libération conditionnelle grâce à l’implication du garde des Sceaux, Constant Mutamba.
Parmi les détenus ayant recouvré la liberté, il y a deux femmes et plusieurs mineurs. Cette mesure qui intervient dans le cadre de la visite du chef de l’État dans l’espace grand Kasaï, vise à désengorger la prison et à répondre aux préoccupations de la population locale.
“Merci à Constant Mutamba pour m’avoir libéré. J’étais en prison ici pendant une année sans être jugé par le tribunal, mais avec le passage de notre ministre de la Justice à la prison, on m’a libéré et aujourd’hui je recouvre la liberté”, s’est ainsi exprimé avec joie un détenu. Un autre prisonnier non autrement identifié a vivement remercié le chef de l’État, Félix Tshisekedi, et aussi le patron de la Justice pour sa libération.
Je remercie le président de la République et le ministre de la Justice pour tout ce qu’ils ont fait pour nous. Aujourd’hui, grâce à notre ministre de la Justice, Constant Mutamba, j’ai été libéré de la prison où je n’avais d’ailleurs personne pour me rendre visite ni la famille, a-t-il déclaré avec sourire.
La libération de ces détenus a été bien accueillie par les habitants de Tshikapa, lesquels ont salué l’initiative comme une réponse positive aux attentes de la communauté, suite au passage du président de la République. Les résidents ont exprimé leur satisfaction envers le ministre d’État Mutamba, avant de le remercier pour son engagement à améliorer les conditions de détention et à garantir les droits des prisonniers.
Le patron de la Justice a souligné que cette mesure s’inscrit dans une volonté plus large de réforme du système pénal congolais, visant à humaniser les conditions carcérales et à promouvoir la justice. La population de Tshikapa a également exprimé sa gratitude envers le président de la République Félix Tshisekedi, pour avoir confié à l’homme de la Rupture la direction du ministère de la Justice. Cette initiative est un pas important vers la construction d’un système judiciaire plus équitable et respectueux des droits humains, renforçant ainsi la confiance des citoyens envers les institutions.
Peu avant, le numéro un de la Justice a visité le tribunal de paix de Tshikapa où il a rencontré les magistrats. Ensemble, ils ont évalué l’efficacité des procédures judiciaires mises en place et identifié les défis majeurs, notamment les délais de traitement des affaires. Mutamba a rappelé l’importance d’un système judiciaire réactif et accessible à tous les citoyens. Il a, à cet effet, annoncé des mesures drastiques dont l’application stricte de la peine de mort. Celle-ci rentre dans le cadre de l’opération zéro kuluna lancée récemment pour éradiquer ce phénomène qui a pris corps dans les grandes villes du pays, causant désolation à la population.
Pour le garde des Sceaux, la peine de mort sera appliquée aux criminels dangereux. “Les meurtriers et bandits de grands chemins seront condamnés à mort. Nous ne tolérerons aucune forme d’insécurité,” a-t-il martelé, faisant preuve d’une détermination résolue face à la montée du banditisme. Cette décision s’inscrit dans une volonté politique forte de garantir une justice rapide et efficace, tout en renforçant la confiance des citoyens envers le système judiciaire.
Par ailleurs, le ministre Mutamba a réaffirmé l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions de détention, conformément aux directives du président de la République. Parmi les engagements annoncés, il y a la construction de nouvelles prisons
pour répondre à la surpopulation carcérale et offrir un cadre de détention décent ; la mobilisation des prisonniers pour le travail ( fabrication des lits); le réaménagement des dortoirs pour garantir un minimum de dignité aux détenus.
Le ministre a, à l’occasion, lancé un appel à la collaboration entre les forces de sécurité, les autorités judiciaires et la population. “Ensemble, nous devons lutter contre l’insécurité et promouvoir la paix dans notre région,” a-t-il rogné. Ces initiatives visent non seulement à renforcer la sécurité, mais aussi à humaniser le système pénal, mettant ainsi l’accent sur les droits des détenus tout en assurant la protection de la société.
Moke Mayele a été désigné par le président Tshisekedi nouveau procureur général près de la Cour constitutionnelle, en remplacement de Jean-Paul Mukolo Nkokesha. La loi organique du 15 octobre 2013, qui encadre l’organisation et le fonctionnement de la haute Cour, établit l’existence d’un parquet général spécifique à cette juridiction.
Le 17 janvier 1961, une date gravée au fer rouge dans l’histoire du Congo indépendant : le jour rappelle l’assassinat de Patrice Emery Lumumba, le tout premier chef du gouvernement de la RDC. Pour commémorer sa mémoire 64 ans après, Judith Suminwa, l’actuelle Première ministre, a ouvert ce vendredi les portes de la Primature à plusieurs écoles de Kinshasa.
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