Une déclaration musclée. Christian Bosembe, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) en RDC, a dénoncé, le 7 janvier sur X, la couverture médiatique internationale qu’il juge partiale des conflits armés qui déchirent le pays. Ses critiques se visent particulièrement les médias étrangers comme RFI, France 24 et TV5 Monde.
Christian Bosembe dénonce la couverture médiatique internationale qu’il juge partiale face aux conflits armés qui déchirent la RDC @Photo Droits tiers.
“Je constate avec amertume que certains médias relaient les prétendues avancées des terroristes tout en occultant les exploits des FARDC”, a-t-il affirmé, soulignant l’importance de défendre l’intégrité du territoire congolais et la dignité des populations. Cette déclaration intervient dans un contexte où l’opinion publique congolaise est sensible à l’image du pays projetée à l’étranger.
– Apologie du terrorisme –
Tout en rappelant le respect de la liberté d’expression et d’information, Bosembe a condamné ce qu’il perçoit comme une “apologie du terrorisme” dans le traitement de certaines informations sensibles : “Les terroristes n’ont pas droit à la parole chez nous, comme partout ailleurs dans le monde. Il s’agit de vies humaines et de l’intégrité de notre territoire, des principes non négociables”.
Face à ces « dérives », Bosembe n’exclut pas des sanctions sévères. “J’exige que les médias, nationaux et étrangers, respectent ces valeurs fondamentales. En ma qualité de président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, je n’hésiterai pas à soumettre à la plénière la question de leur suspension sur le territoire congolais si ces dérives persistent. Nous ne transigerons pas”, a-t-il averti.
Ces propos traduisent la volonté ferme de protéger l’image du pays. Ils rappellent, par ailleurs, que dans un contexte de guerre, la communication peut devenir une arme aussi puissante que les fusils.