En égrenant ses aspirations, le secrétaire général du parti Autre vision du Congo (AVC) a enjoint les acteurs politiques à faire preuve de responsabilité, avec un credo indéfectible : « Le peuple d’abord ». Aussi, la promotion de l’initiative privée et l’encouragement des investissements figurent en pôle position de ses attentes. « Les jeunes doivent bénéficier des fruits de l’attractivité économique, à l’exemple des emplois générés par des entreprises comme PEPSI en 2024 », a-t-il laissé entendre. Pour lui, le soutien à l’entrepreneuriat est la clé de voûte dans la lutte contre la pauvreté et l’oisiveté.

– Armée forte, paix durable –

Sur le front sécuritaire, le haut cadre de la majorité au pouvoir place sa confiance en l’armée et au leadership du commandant suprême, Félix Tshisekedi. Il croît dur comme fer que les FARDC vont bouter définitivement hors du territoire la coalition M23-AFC. « Chaque Congolais doit soutenir nos forces armées et leur mission noble : préserver l’intégrité de notre nation », a-t-il clamé.

– Réforme constitutionnelle –

Au-delà des défis économiques et sécuritaires, l’homme de droit met en garde contre les querelles politiciennes. Pour lui, l’année 2025 doit s’inscrire sous le sceau de la cohésion et de l’honnêteté intellectuelle. « Opposition ou majorité, nous devons regarder dans la même direction : celle du bien commun pour le Congo », a-t-il souhaité. Dans cet esprit, maître Kasongo opte pour une réforme constitutionnelle. Il pense que cela refléterait davantage les aspirations des Congolais et corrigerait des incohérences dans les articles existants. « L’histoire de notre pays doit s’écrire avec des lois adaptées et des actions concrètes. Le peuple d’abord, c’est la seule boussole », a-t-il prévenu.

Avec cette vision nationaliste, Magloire Kasongo appelle à l’abandon des égoïsmes pour placer l’intérêt général au cœur des décisions. « Pour que les aspirations des Congolais deviennent des réalités palpables, cela passe par une réforme constitutionnelle audacieuse et une responsabilité accrue des acteurs politiques », ne cesse-t-il de le rappeler.

Le tribun s’est également appesanti sur les défis liés aux disparités sociales et économiques. Il appelle à un sursaut collectif pour éradiquer ces inégalités qui freinent le développement du grand Congo. « L’unité nationale n’est pas une option, c’est une nécessité ».

– Fayulu indexé –

Sans détour, maître Kasongo a critiqué les propos tenus par le chef de l’ÉciDé lors de la présentation de ses vœux. Celui-ci avait insinué un envahissement du Grand-Katanga et de Kinshasa par les Kasaïens. « Ainsi, je condamne avec véhémence le défaitisme observé dans le message de l’opposant Martin Fayulu dans le cadre des vœux à ses militants. Ce message n’a pas entretenu l’unité et la cohésion, deux valeurs cardinales qui sous-tendent l’existence d’un Etat-nation que nous sommes ». Selon lui, cette déclaration manque de cohésion et d’esprit de responsabilité. « Nos paroles doivent bâtir, non diviser. L’unité nationale est une valeur non négociable », conseille-t-il.

– Regard vers l’avenir –

A en croire le membre de la majorité au pouvoir, 2025 est une opportunité de redoubler d’efforts pour concrétiser les six axes prioritaires du président Tshisekedi à savoir :

• Créer plus d’emplois ;
• Protéger le pouvoir d’achat des ménages en stabilisant le taux de change ;
• Assurer avec efficacité la sécurité des populations et de leurs biens ;
• Poursuivre la diversification de l’économie ;
• Garantir plus d’accès aux services sociaux de base et ;
• Renforcer l’efficacité des services publics.