La Banque centrale sud-africaine (SARB) a abaissé jeudi son taux directeur de 25 points de base une troisième fois de suite pour le fixer à 7,50%, au plus bas depuis près de deux ans.
La Banque centrale sud-africaine (SARB) a abaissé jeudi son taux directeur de 25 points de base une troisième fois de suite pour le fixer à 7,50%, au plus bas depuis près de deux ans.
Cette baisse était attendue, l’inflation ayant été contenue à 3,0% en glissement annuel en décembre, soit la partie la plus basse de la cible de la SARB.
S’ajoutant à l’interruption des coupures de courant ayant longtemps handicapé l’activité économique, cette baisse devrait donner de l’oxygène à une croissance estimée à seulement 1,1% en 2024 par la direction du Trésor sud-africain, après 0 ,7% en 2023.
On s’attend à ce que la croissance potentielle tende à augmenter au cours des prochaines années. La croissance devrait ainsi éviter 2% d’ici à 2027, a affirmé le gouverneur de la SARB Lesetja Kganyago.
Citant un « environnement mondial incertain », en référence voilée au retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis d’Amérique, ce dernier a appelé à « continuer à agir avec beaucoup de prudence ».
Le comité de politique monétaire a consacré du temps à l’étude d’un scénario de guerre commerciale. Ce scénario prévoyait une augmentation universelle de 10 points de pourcentage des droits de douane américains, avec des mesures de rétorsion de la part d’autres pays, a précisé M. Lesetja Kganyago.
Ce scénario conduirait selon la SARB à une « dépréciation du rand à près de 21 rands pour un dollar » contre environ 18,5 actuellement, à une « inflation atteignant 5 % » et à une hausse de 50 points de base du taux directeur.
« Le dialogue est le maître mot ». C’est ainsi que le cardinal Fridolin Ambongo a conclu dimanche, son homélie à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Une messe particulièrement attendue, car il s’agissait de la première célébrée par le prélat depuis l’incursion du M23 soutenu par le Rwanda à Goma. « Notre nation est en danger, ne perdons pas de temps si nous voulons sauver le Congo », a-t-il éveillé, son regard scrutant la foule.
Le commissaire fluvial de Bulungu vient d’interdire tout mouvement de navigation sur la rivière Kwilu, dans la province portant le même nom. Cet arrêté vise à prévenir de nouveaux cas de naufrage sur le lit de ce cours d’eau et des infiltrations pendant cette période d’agression.
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