Il pourrait devenir la cible préférée des chasseurs de primes. Le gouvernement du Haut-Katanga a lancé une vaste chasse à l’homme pour retrouver le ou les meurtriers du journaliste Adonis-Patrick Numbi. Le chef de l’exécutif provincial a promis une somme de 5 000 dollars américains pour toute information permettant d’arrêter le(s) tueur(s).
Le journaliste Adonis-Patrick Numbi a été tué à coups de machettes à Lubumbashi @Photo Droits tiers..
Prime pour celui qui trouvera l’assassin de Numbi. C’est la promesse de Jacques Kyabula. L’initiative très rare dans le cadre d’enquête judiciaire, manifeste la volonté des autorités provinciales de vouloir élucider l’affaire de l’horrible homicide du directeur général de la télévision privée « Pamoja Canal » à Lubumbashi.
– Kyabula rassure la famille de Numbi –
24 heures après le meurtre du jeune journaliste, le gouverneur de province a successivement reçu la famille biologique du défunt et les professionnels des médias du Haut-Katanga. A eux tous, Kyabula a rassuré sur le déroulement de l’enquête afin d’arrêter et déférer devant la justice le tueur de Numbi, actuellement en fuite. Le chef de l’exécutif provincial a également promis aux acteurs du secteur médiatique le renforcement des mesures sécuritaires.
Tout en soulignant sa fermeté à mettre fin au banditisme, le numéro un de la province cuprifère a exhorté, par la même occasion, la population à collaborer avec les autorités en dénonçant les bandes de malfrats ainsi que tous les hors-la-loi qui sèment la désolation par des actes ignobles.
Alors qu’il rentrait à son domicile mardi dernier dans la nuit, Adonis-Patrick Numbi, directeur général de la télévision privée « Pamoja Canal », a été lâchement tué à coups de machettes au quartier Upemba, dans la commune Katuba, par des bandits, pour l’heure, non encore identifiés. Son assassinat avait suscité l’effroi et la stupeur. Excédés, les journalistes du Haut-Katanga ont battu le pavé mercredi dernier à Lubumbashi pour dénoncer le meurtre horrible de leur confrère. Devant le gouvernorat, ils ont fustigé l’attitude des autorités provinciales pour la non réception de leur mémo.