L’année 2025 sera celle de la résilience et de la victoire du peuple congolais contre la dictature du régime Tshisekedi. Dans un entretien samedi à Ouragan à l’occasion de la commémoration des martyrs de l’indépendance, le militant pro-démocratie, Jacques Issongo a affiché sa détermination à barrer la route à la dictature qui tend, selon lui, à s’enraciner au pays.
Le militant de la Lucha, Jacques Issongo, lors d’une manifestation à Kinshasa @Photo Droits tiers.
Issongo a fait d’abord remarquer qu’en début de cette année 2025, deux dates marquantes de notre histoire récente et lointaine interpellent la mémoire collective : le 2 janvier 2025 où le peuple a honoré la mémoire du colonel Mamadou Ndala, héros tombé pour la liberté dans la partie est du grand Congo ainsi que le 4 janvier où les Congolais célèbrent les martyrs de l’indépendance, ceux qui ont sacrifié leur vie pour libérer le pays du joug colonial.
Ces événements, bien qu’éloignés dans le temps, portent une résonance particulière dans le contexte actuel marqué par les velléités dictatoriales du régime Tshisekedi, a soutenu Issongo. L’activiste a rappelé qu’en 1960, nos martyrs n’avaient ni fusils ni armées, mais beaucoup plus le courage, la foi et une détermination farouche pour dire “NON” à l’oppression.
Leur cri de liberté résonne encore aujourd’hui comme un appel à résister contre toute forme de domination, a-t-il fait savoir. Des décennies plus tard, Mamadou Ndala a repris ce flambeau de la résistance en combattant les forces qui mettent en mal notre souveraineté. Il est mort en héros, trahi par ceux qui auraient dû le protéger, mais son exemple demeure une source d’inspiration.
Aujourd’hui, poursuit-il, Félix Tshisekedi, sous couvert de manœuvres institutionnelles et d’une propagande éhontée, veut modifier la Constitution pour s’éterniser au pouvoir, réduisant ainsi à néant tous les sacrifices consentis par nos ancêtres et nos héros contemporains.
En ces moments critiques, “nous avons une responsabilité historique, celle de nous lever pour dire NON à cette dérive dictatoriale, NON à ce mépris de nos droits et de notre dignité, NON à l’asservissement de notre pays”, a rappelé le militant de la Lucha.
Ton tranchant, Jacques Issongo appelle à une forte mobilisation pour barrer la route à cette dictature naissante avec la même ferveur que les martyrs de 1959. “Soyons les héritiers de leur combat, en tenant tête à ce pouvoir qui méprise la volonté populaire. L’heure est donc grave, mais la flamme de la résistance brille encore à chacun de nous. Ensemble, nous devons défendre notre Constitution, nos libertés et notre avenir”, a-t-il insisté.
A Félix Tshisekedi et son régime, le militant a lancé un message sans équivoque. “Nous disons que vos calculs cyniques ne passeront pas. Ce peuple, que vous tentez d’endormir avec vos promesses vides, se réveillera. Et comme les martyrs de l’indépendance, il se dressera avec courage, non pas pour quémander, mais pour exiger la justice, la liberté et le respect de sa souveraineté”.
Jacques Issongo a conclu en paraphrasant Mzee Laurent-Désiré Kabila : “Ne jamais trahir ni Mamadou Ndala ni les martyrs de l’indépendance car leur combat est le nôtre”.