Le Nord-Kivu sombre un peu plus dans l’horreur. En seulement trois jours, entre le 1er et le 3 janvier 2025, 102 000 personnes ont fui leurs foyers à Masisi-Centre. Ces chiffres effrayants ont été communiqués par le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
Des habitants de Masisi-Centre fuyant leur région en direction de la cité de Minova @Photo Droits tiers..
Ces déplacements massifs sont liés à l’intensification des combats entre les FARDC et l’armée rwandaise ( RDF) aux côtés des terroristes du M23. Les affrontements, visant à reprendre les localités occupées, n’ont épargné ni civils ni infrastructures.
– Lourd bilan humain –
Au cours de la même période, quatre personnes ont perdu la vie et douze autres ont été blessées. A cette série de massacres vient s’ajouter l’immense tragédie humanitaire qui se déroule dans la région.
– Des violences incessantes –
Depuis novembre 2024, les chiffres font froid au dos. Plus de 600 000 déplacés ont été recensés par OCHA. Les femmes et les enfants, souvent victimes de violences, paient le plus lourd tribut de cette crise. Le Nord-Kivu reste paralysé par un conflit qui mêle massacres de civils et pillages des ressources minières. La communauté internationale est appelée à intensifier ses efforts pour ramener la paix dans cette région meurtrie.