L’industrie du livre s’apprête à connaître un tournant décisif en Afrique centrale. Le 20 décembre, le centre culturel Mikanda accueillera la rencontre annuelle des écrivains congolais.
L’industrie du livre s’apprête à connaître un tournant décisif en Afrique centrale. Le 20 décembre, le centre culturel Mikanda accueillera la rencontre annuelle des écrivains congolais.
Plus de 50 écrivains de la RDC et une quinzaine du Congo-Brazzaville y participeront. L’objectif est clair, jeter les bases d’une collaboration durable entre les deux rives du fleuve Congo. Cette initiative ambitieuse vise à renforcer les échanges littéraires, à mettre en lumière les talents de deux pays et à envisager une édition panafricaine de haut niveau.
L’événement s’inscrit dans une démarche collective. Des stands gratuits seront mis à la disposition des éditeurs, libraires, bouquinistes et revendeurs. Une opportunité unique de promouvoir leurs ouvrages et de participer activement à cette révolution littéraire.
Cette rencontre s’articulera autour de plusieurs axes. D’abord, la création d’un comité de travail réunissant des écrivains de deux pays. Ensuite, la mise en place d’une association littéraire pour structurer les échanges. Enfin, l’établissement de bureaux permanents pour coordonner les actions futures.
Nous voulons que les écrivains de deux rives, notamment Congo-Brazzaville et Congo-Kinshasa, se parlent et discutent de l’édition, en ce qui concerne le livre, et sur la façon dont on fait circuler ce livre qui, à mon avis, est tronqué, parce que tout ce que nous faisons en Afrique doit se retrouver à l’étranger et ensuite nous revenir plus cher, et c’est un sérieux problème, a affirmé Gamma Rahab, le coordonnateur du colloque.
L’événement est organisé par le Mouvement du Libre Arbître et les éditions Barbelo de Pointe-Noire. Il marque une étape essentielle dans la valorisation du livre et de la littérature en Afrique centrale. Cette rencontre n’est pas seulement un événement. C’est une promesse d’unité littéraire et d’une Afrique plus forte, portée par les mots.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a retiré “toutes les autorisations de reportage” accordées dans le pays aux journalistes d’Al-Jazeera, selon un extrait du courrier précisé au directeur de la chaîne qatarie consulté vendredi par l’AFP.
Le dossier judiciaire de Mike Mukebayi, opposant affilié au parti de Moïse Katumbi, continue de susciter controverse et indignation. Vendredi 10 janvier, la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe a renvoyé de deux semaines, l’audience qui devait se tenir pour l’instruction, les plaidoiries et en principe, le jugement final.
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