L’édition 2030 coïncide avec le centième anniversaire de la compétition ayant lieu pour la première fois en Uruguay en 1930. De plus, pour célébrer le centenaire de la première Coupe du monde de football, des matchs inauguraux se joueront en Uruguay, en Argentine et au Paraguay. Enfin, la FIFA a livré son verdict sur la candidature tripartite Maroc-Espagne-Portugal.

Le dossier ibéro-marocain a reçu la côte de 4,2 sur 5, selon le rapport d’évaluation publié par l’organe dirigeant du football mondial. Il a ainsi dépassé les exigences minimales requises. “Au-delà des symboles, la candidature conjointe à l’organisation de la Coupe du monde 2030 se caractérise avant tout par sa qualité d’ensemble”, a indiqué, dans son rapport, l’instance basée à Zurich.

Le rapport d’évaluation de la FIFA a donc mis en exergue plusieurs points essentiels, à savoir :

Infrastructure sportive : Les trois nations disposent de stades modernes répondant aux normes internationales, garantissant une expérience optimale pour les joueurs et les spectateurs.

Accessibilité et transport : Une infrastructure de transport bien développée facilite les déplacements entre les sites, assurant une logistique efficace pour les équipes et les fans.

Engagement en matière de durabilité : les pays hôtes ont démontré un engagement fort envers des pratiques durables, alignées avec les objectifs environnementaux de la FIFA.

En outre, le document souligne la richesse culturelle et l’hospitalité de trois nations, offrant une expérience unique aux visiteurs du monde entier. La collaboration entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal est perçue comme un modèle de coopération régionale, renforçant les liens entre l’Afrique et l’Europe. Cette candidature conjointe ibéro-marocaine sera soumise au vote des 211 membres de la FIFA, lors de la réunion du 11 décembre prochain.

Le même rapport a, par ailleurs, quelques points à améliorer, parmi lesquels :

Logistique intercontinentale : Bien que les infrastructures de transport soient robustes, la coordination entre deux continents pourrait représenter un défi logistique. L’empreinte carbone liée aux déplacements intercontinentaux doit être mieux maîtrisée.

Capacité hôtelière : Certains sites, notamment au Maroc, nécessitent des investissements pour augmenter leur capacité d’accueil afin de répondre à la demande des visiteurs internationaux.

Planification des infrastructures : Des mises à niveau ou des constructions de stades et d’installations annexes sont encore nécessaires pour certains sites. La FIFA insiste sur le respect des délais et des coûts dans la réalisation des projets.

Coordination entre pays : La réussite de l’organisation repose sur une coopération exemplaire entre les trois nations, notamment pour harmoniser les normes, les opérations et la logistique.