Ces outils, gracieusement fournis en présence des chefs coutumiers et des autorités locales, marquent le début d’un chantier ambitieux qui, en seulement six mois, doit relier Tshikaji au siège territorial de Dibaya. Financé par la Fondation chrétienne Barnabé Muakadi, le projet porte en lui la promesse de désenclavement et du dynamisme économique.

Pour symboliser ce démarrage, 30 mètres de la route ont déjà été stabilisés dans le village Nkandi sous la supervision des chefs de groupements locaux, dans une parfaite harmonie entre tradition et développement.

– Une mission alignée sur la vision présidentielle –

Génie Kande inscrit cette initiative dans la droite ligne de la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi. Celui-ci, par le biais du Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T), s’engage à connecter les communautés rurales aux centres urbains. « Ces travaux marquent notre engagement pour transformer la vie des populations rurales grâce à une meilleure accessibilité, » a-t-il affirmé.

Le lancement des travaux a été marqué par la présence de figures emblématiques du pouvoir coutumier, notamment les chefs Kasasa, Kamuandu et Jean-Prince Kamuina Nsapu. Ces gardiens de la tradition ont exprimé leur soutien à ce projet qu’ils qualifient d’historique pour la région.« Relier nos villages, c’est unir nos vies. Ce chantier est porteur de beaucoup d’espoir. Il est plus qu’une simple route », a affirmé l’un d’eux.

Le chantier de la route Kananga-Dibaya ne se limite pas à une simple infrastructure. Il porte l’ambition de redynamiser le commerce local, d’améliorer les conditions de vie des habitants et de tracer un chemin vers un avenir meilleur. Les jeunes engagés dans cette œuvre deviennent les fers de lance d’une dynamique où le travail manuel devient une source de fierté et de développement durable.