L’art comme vecteur de mémoire et de dialogue transculturel s’invite en grand au cœur de Miami art week et Art basel Miami beach 2024, aux États-Unis. Parmi les événements phares, la foire d’art AfriKin, intitulée cette année “Threads of life in fragments of time”, mettra à l’honneur des artistes visionnaires venus de plus de 30 pays, à l’occasion de son 10è anniversaire.
Par Mugisho Bashomba
Le talentueux peintre congolais Sisqo Ndombe va exposer à Miami Art week, aux États-Unis @Photo Droits tiers.
publié le 29 novembre 2024 à 05:02:00
Le crack de la peinture, Sisqo Ndombe est parmi les peintres qui vont représenter la RDC. Du 1er au 8 décembre au Cott Galvin Community Center, à Miami, les amoureux de l’art découvriront ces fragments de vie qui résonnent bien au-delà de leurs cadres.
C’est dans cet endroit prestigieux que les quatre œuvres saisissantes du peintre congolais seront présentées. De “Mindset”, exploration vibrante des identités fragmentées, à “Attentistes”, qui interroge les regards détournés face aux défis sociopolitiques, chaque toile porte la signature d’une esthétique viscérale et profondément narrative. S’ajoutent à cette sélection “Gaze of a cracked people” et “Aux yeux de tous”, où l’artiste transcende les frontières de l’intime et du collectif pour offrir un témoignage visuel d’une Afrique en perpétuel dialogue avec le monde.
Cette reconnaissance internationale souligne non seulement la profondeur de la vision artistique congolaise, mais aussi sa pertinence dans un discours global. Ainsi, la sélection de ces œuvres souligne l’impact inestimable de ces créations dans une exposition qui célèbre la diversité et l’interconnexion des cultures.
AfriKin s’annonce comme un carrefour où le passé, le présent et le futur s’entrelacent, rappelant que les fils de nos vies, bien que fragmentés par le temps et l’espace, étoffent ensemble un tissu universel. Parmi les nations représentées – des Amériques aux confins de l’Afrique et de l’Europe la RDC s’impose avec éclat, incarnant une part essentielle de ce dialogue universel.
Sisqo Ndombe a réussi à s’imposer dans le milieu artistique tant sur le plan national qu’international, surtout grâce à son style original. Il travaille avec les doigts au lieu des pinceaux pour obtenir les craquelures. Sur les visages de ses personnages, ces craquelures sont une exaltation symbolique de toutes les souffrances et injustices que les populations subissent indépendamment de leur volonté.
Ici, c’est Paris. Voilà comment les Ndalois, habitants toujours stylés de la commune de Bandalungwa, 6,82 Km2, plus d’un demi-million d’âmes, aiment à désigner cette municipalité du centre de Kinshasa, qui célèbre ses 69 ans d’existence. Pour la circonstance, la figure de proue de la commune, et par ricochet de tout le district de la Funa, le ministre de la Communication & médias, et porte-parole du gouvernement national, Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement les activités commémoratives, le jeudi 5 décembre 2024, dans la Salle polyvalente de la paroisse catholique Saint Michel.
Le paysage médiatique du Grand Katanga subit une profonde mutation, marquée par la domination croissante d’Internet en 2024. Selon une étude du cabinet d’études de marché et des sondages d’opinion, Target sarl, publiée le 3 décembre, 45 % des habitants de la région déclarent utiliser Internet comme principal canal médiatique. Ce chiffre confirme une adoption massive des technologies numériques, reléguant progressivement les médias traditionnels à un rôle secondaire.