Ils ont abandonné une partie de leur souveraineté sur la monnaie pour avoir l’euro comme monnaie commune et sur les contrôles aux frontières pour permettre la libre circulation des personnes et des biens et ainsi accélérer le développement de l’Europe. Comme à son habitude, Tshisekedi manque cruellement de scrupules, manipule la population et tente de la maintenir dans l’obscurantisme. Pourtant, il sait pertinemment bien que plusieurs pays africains ont ce même article dans leurs Constitutions, en vue de réaliser l’union de l’Afrique qui nous permettra d’être grand et mieux nous battre face aux autres puissances du monde. C’est lâche de sa part ! Un chef qui n’aime pas son peuple agit ainsi. Il y a urgence d’une solution salvatrice pour notre pays. Plutôt que de s’atteler à la résolution des difficultés des Congolais pour lesquelles il s’est octroyé un second mandat, il y a à peine 11 mois, son obsession d’un pouvoir à rallonge le pousse à chercher par tous les moyens comment se maintenir au pouvoir coûte que coûte. Mais Félix Tshisekedi oublie une chose : tout pouvoir, même le plus enraciné, tombe toujours du fait de ses excès. La gloutonnerie en politique se paie cash.

D’où vient le fait que l’homme n’apprend jamais rien de l’histoire ? Je pense à tous ces régimes totalitaires qui jonchent les bas-côtés du chemin de l’histoire : Hitler, Staline, Mussolini, les Colonels grecs, Franco, Salazar, Pinochet, Castro, Idi Amin Dada, Mobutu, Bokassa, l’apartheid sud-africain. Tous ces régimes se sont évanouis. Qu’en retient l’histoire ? L’amertume, le dégoût, la désillusion et la fatigue. Et dire que des hommes et des femmes ont été convaincus qu’au nom de ces “cargos de bonheur” ils pouvaient tuer d’autres hommes, d’autres femmes. Mais tout finit un jour par se lézarder.

Hagards, ceux qui se croyaient éternels se réveillent un matin en hommes et femmes ordinaires. Ils ont obéi aux ordres de meurtres, d’humilier car ils étaient puissants, et ils se découvrent coupables et sans défense. On peut tenter d’éliminer des humains par millions ou enfermer tout un peuple derrière des fortifications dans une logique totalitaire. Mais il y a une vérité empirique incontournable; les murs des édifices mangeurs de libertés finissent toujours par s’écrouler, et les systèmes politiques les plus entêtés à perdurer finissent par se briser en mille morceaux, lorsqu’il apparaît à celles et ceux qui sont dominés que la réalité collective est définitivement devenue insupportable et intenable. Et que fait l’homme en la circonstance ? Il déplace la tente de la dictature pour essayer d’aller la dresser ailleurs, là où il croit qu’elle pourra cette fois-ci tenir. C’est cela la folie humaine.

Roger Buangi Puati, théologien et historien