RDC : 350 millions USD pour répondre aux urgences humanitaires en 2025
La directrice générale adjointe de la FAO, a annoncé, lors d’une conférence mardi à Goma au Nord-Kivu, que son agence compte mobiliser en 2025 un montant de 350 millions de dollars américains pour répondre aux urgences humanitaires dans l’est de la République démocratique du Congo.
Par Alexis Emba
La directrice générale adjointe de la FAO, Elisabeth Bechdol à la tête d’une forte délégation, a séjourné à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu @Photo Droits tiers.
publié le 29 novembre 2024 à 05:50:00
« L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a besoin de mobiliser pour l’année 2025, un montant d’environ 350 millions de dollars américains, pour répondre aux urgences humanitaires criantes dans l’est de la République démocratique du Congo », a déclaré Elizabeth Ann Bechdol. A l’occasion, la numéro 2 de la FAO a pressé les partenaires et autres bailleurs de fonds d’apporter des ressources nécessaires pour permettre à ses équipes de faire face aux besoins urgents de la communauté.
Mme Bechdol a, par ailleurs, apprécié les investissements qui ont été orientés dans le domaine de l’alimentation et de la sécurité alimentaire dans cette partie du pays, en proie à l’insécurité et au drame humanitaire provoqués par l’agression rwandaise. Elle a assuré que le souci de la FAO en tant qu’organisation, est de voir toute la population être capable de se procurer facilement la nourriture et que les gens se prennent en charge eux-mêmes dans le secteur agricole.
La cheffe de la délégation a invité le gouvernement congolais à mener des réformes agricoles pour mettre fin à l’insécurité alimentaire. « Il y a nécessité que le gouvernement fasse des réformes dans le domaine agricole, notamment des lois en rapport avec l’accès à la terre, et avec l’appui des partenaires, à prioriser les infrastructures de base, comme les routes de desserte agricole », a-t-elle préconisé.
Mme Bechdol s’est dit fière du travail abattu par la FAO en RDC, louant aussi le dynamisme qui caractérise la population congolaise. Elle a promis de poursuivre son travail sur la sécurité alimentaire, à prioriser les interventions humanitaires d’urgence et à appuyer les initiatives d’agroforesterie et d’aquaculture par la distribution, notamment des semences et autres biens qui permettraient à la population de développer la résilience.
Après Kinshasa, capitale de la RDC, elle s’est rendue à Bukavu au Sud-Kivu (Est du pays) avant l’étape de Goma, où elle a palpé les réalités du drame humanitaire provoqué par la guerre que mène le Rwanda voisin. Ann a visité les camps de déplacés, constatant une misère noire. Elle a promis de mener un plaidoyer pour la paix en RDC car, dit-elle, la paix permet à la population d’avoir la capacité de se nourrir soi-même.
Ici, c’est Paris. Voilà comment les Ndalois, habitants toujours stylés de la commune de Bandalungwa, 6,82 Km2, plus d’un demi-million d’âmes, aiment à désigner cette municipalité du centre de Kinshasa, qui célèbre ses 69 ans d’existence. Pour la circonstance, la figure de proue de la commune, et par ricochet de tout le district de la Funa, le ministre de la Communication & médias, et porte-parole du gouvernement national, Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement les activités commémoratives, le jeudi 5 décembre 2024, dans la Salle polyvalente de la paroisse catholique Saint Michel.
Le paysage médiatique du Grand Katanga subit une profonde mutation, marquée par la domination croissante d’Internet en 2024. Selon une étude du cabinet d’études de marché et des sondages d’opinion, Target sarl, publiée le 3 décembre, 45 % des habitants de la région déclarent utiliser Internet comme principal canal médiatique. Ce chiffre confirme une adoption massive des technologies numériques, reléguant progressivement les médias traditionnels à un rôle secondaire.