Les forces de sécurité ont appris la géographie de l’Ituri, le maniement des armes ainsi que les tactiques de tir et de combat. Les instructeurs leur ont également enseigné les techniques d’embuscade, la communication radio, les droits humains, la protection des enfants et celle des personnes déplacées.

La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence du gouverneur de l’Ituri, le lieutenant-général Johnny Luboya N’kashama et du colonel Tariq Hossain, commandant adjoint du secteur Nord de la force onusienne. Lors de la manifestation, les militaires formés, appartenant à l’unité « Commando », ont effectué des démonstrations pour prouver leurs nouvelles capacités. Ils ont réitéré leur serment de défendre la patrie, se disant tout aussi prêts à affronter les forces négatives.

Dans son discours, Johnny Luboya a rappelé les défis liés à la guerre dans l’est de la RDC, qu’il a qualifiée de « guerre asymétrique ». Le gouverneur militaire a salué l’appui de la Monusco et encouragé les militaires à adopter un comportement exemplaire. « Je suis l’homme le plus heureux, parce qu’il y a deux semaines, nous avons clôturé la formation des forces spéciales. Aujourd’hui, ce sont les forces de couverture qui terminent leur formation. On leur a appris les techniques de combat et les règles de comportement. Ces soldats évolueront dans des zones où se trouvent des déplacés et des réfugiés. Ils ont aussi appris les règles d’engagement. Un message clair : qu’ils aient de la discipline, un bon comportement et qu’ils soient professionnels », a déclaré l’officier supérieur.

La semaine dernière, 100 soldats des FARDC avaient achevé une formation spéciale sur le combat dans la jungle et en milieu urbain. Cette formation était dispensée par les forces spéciales guatémaltèques de la Monusco. Une lueur d’espoir donc pour l’armée régulière qui monte en puissance.

Elias Lwayivweka