Monsenepwo torpille le front anti-changement constitutionnel
« Un camp des échoués ». C’est ainsi que Jean-Thierry Monsenepwo qualifie le bloc anti-Tshisekedi. Alors que les opposants taisent leurs divisions et nouent une alliance de combat pour faire échec au projet du changement constitutionnel, Thierry Monsenepwo qualifie cette démarche d’une manœuvre démagogique, révélant leurs incapacités à proposer des solutions concrètes.
Par Rich Ntumba
Thierry Monsenepwo, leader des jeunes de la CCU et cadre de la famille politique au pouvoir @Photo Ouragan.
publié le 22 novembre 2024 à 05:09:00
La naissance d’un bloc anti-Tshisekedi n’a pas manqué de faire réagir Jean-Thiery Monsenepwo. Le membre du bureau politique de l’Union sacrée qui a épousé l’idée du changement constitutionnel voulu par le chef de l’État balaie l’argumentaire de l’opposition qui prête, selon lui, les intentions au président de vouloir s’éterniser au pouvoir.
Pourtant, le jeune leader rappelle aux opposants que “modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial, moins une menace pour la démocratie”. Au contraire, explique-t-il, il s’agit d’un pas vers le renforcement de la souveraineté nationale et la construction d’institutions solides, capables de relever les défis contemporains.
Certaines forces politiques et sociales s’opposent à toute révision de la Constitution, qualifiant cette démarche de menace à la démocratie. Ces critiques, cependant, ignorent les failles objectives de la Constitution de 2006, adoptée sous forte influence extérieure dans un contexte post-conflit. Les Congolais ne sont pas dupes. Derrière les critiques de certaines forces politiques se cachent des ambitions nostalgiques d’un passé marqué par l’impunité et la mauvaise gouvernance. Le président Félix Tshisekedi reste engagé à défendre l’intégrité de la RDC tout en menant les réformes nécessaires pour bâtir un avenir prospère, assène Monsenepwo.
– L’article 217, un piège pour la RDC –
Le débat autour de l’article 217 de la Constitution soulève des interrogations majeures sur la souveraineté nationale, l’intégration africaine et la sécurité nationale. Alors que les figures de l’opposition et celles de la société civile exigent que cette disposition ne soit pas touchée, comme le président Tshisekedi, Monsenepwo exprime cependant, des préoccupations légitimes concernant son potentiel impact sur l’intégrité territoriale du pays.
Parmi les méfaits de l’article 217, Thierry Monsenepwo évoque une menace de balkanisation qui pèse sur la RDC depuis des années. « L’article 217 stipule que la RDC peut consentir à limiter partiellement sa souveraineté pour promouvoir l’unité africaine et l’intégration régionale, notamment au sein de structures comme l’Union africaine. Cependant, dans un contexte de crises récurrentes dans l’est du pays, cette disposition est perçue comme une menace potentielle. Le président voit cet article comme une brèche susceptible d’être exploitée par des acteurs extérieurs ou des États voisins pour justifier des interventions ou des ingérences territoriales, conduisant à une balkanisation de facto. D’autres pays africains, comme le Ghana, ont intégré des clauses similaires dans leur Constitution. Toutefois, ces dispositions sont strictement encadrées par des mécanismes de contrôle garantissant qu’elles servent uniquement les intérêts nationaux », souligne le cadre CCU.
– Monsenepwo dénonce l’hypocrisie des opposants –
Le cadre Union sacrée traite le front de l’opposition d’un conglomérat de ceux qui ont eux-mêmes failli dans leurs responsabilités passées. Il estime que le discours des opposants est non seulement irresponsable, mais aussi une insulte à l’intelligence des Congolais.
Les dénonciations sur la souffrance du peuple et les droits humains viennent de figures politiques dont la gouvernance a été marquée par l’impunité et la corruption. Sous l’administration Tshisekedi, poursuit-il, des réformes courageuses ont été initiées pour améliorer les finances publiques, renforcer les relations internationales et mettre en œuvre des projets concrets en faveur des citoyens.
Pour Thierry Monsenepwo, les appels à la désobéissance civile promis par l’opposition visent à semer le chaos pour freiner les efforts de stabilisation et de modernisation en cours. Il approuve la démarche amorcée par le chef de l’État pour le changement de la Constitution. Le membre du bureau politique de la famille politique au pouvoir constate que la situation actuelle des institutions illustre bien la nécessité de doter le pays d’une Constitution qui va être adaptée aux réalités des Congolais.
La main sur le cœur, il persiste qu’une nouvelle Constitution offrira la possibilité de mettre en place un système qui permettrait au pays d’avancer rapidement vers le développement. Par exemple, argumente-t-il, le chef de l’État aura un mandat allant au-delà de cinq ans et qu’il trouvera un Parlement fonctionnel pour ne pas traîner avec la formation du gouvernement ou la détermination de la majorité parlementaire. A ses yeux, changer carrément la Constitution reste la solution pour tirer le pays du gouffre actuel.
Ici, c’est Paris. Voilà comment les Ndalois, habitants toujours stylés de la commune de Bandalungwa, 6,82 Km2, plus d’un demi-million d’âmes, aiment à désigner cette municipalité du centre de Kinshasa, qui célèbre ses 69 ans d’existence. Pour la circonstance, la figure de proue de la commune, et par ricochet de tout le district de la Funa, le ministre de la Communication & médias, et porte-parole du gouvernement national, Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement les activités commémoratives, le jeudi 5 décembre 2024, dans la Salle polyvalente de la paroisse catholique Saint Michel.
Le paysage médiatique du Grand Katanga subit une profonde mutation, marquée par la domination croissante d’Internet en 2024. Selon une étude du cabinet d’études de marché et des sondages d’opinion, Target sarl, publiée le 3 décembre, 45 % des habitants de la région déclarent utiliser Internet comme principal canal médiatique. Ce chiffre confirme une adoption massive des technologies numériques, reléguant progressivement les médias traditionnels à un rôle secondaire.