L’exécutif appelé à renforcer la lutte contre les travaux forcés des enfants
À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, célébrée le 20 novembre de chaque année, le Réseau des femmes leaders pour l’accès à la parole (RFLAP) a appelé le gouvernement congolais à renforcer les mécanismes de protection de l’enfance, en appliquant de manière rigoureuse les lois existantes et en adoptant des sanctions exemplaires contre les parents qui exploitent les enfants dans les activités commerciales.
Par Alexis Emba
La coordonnatrice du Réseau, Grâce Ngyke, entourée des élèves d’un établissement scolaire @Photo Droits tiers.
publié le 21 novembre 2024 à 16:49:52
L’organisation invite également l’exécutif à augmenter les investissements dans l’éducation gratuite et obligatoire, particulièrement dans les zones rurales et minières, pour offrir des alternatives viables aux familles en situation de précarité. Elle appelle à la sensibilisation des communautés sur les conséquences des travaux forcés sur le développement physique, mental et émotionnel des enfants, en partenariat avec les organisations de la société civile ; à la création des opportunités économiques pour les familles vulnérables, en favorisant l’accès à des programmes sociaux et à des activités génératrices de revenus pour réduire leur dépendance aux revenus issus du travail des enfants.
Par ailleurs, le RFLAP réitère son engagement à travailler aux côtés des acteurs nationaux et internationaux pour garantir à chaque enfant congolais un avenir digne, protégé et exempt d’exploitation. Il saisit l’occasion pour inviter les médias, les ONG et la société civile, à amplifier cette cause afin que les droits des enfants, en particulier leurs droits à l’éducation et à la protection, soient pleinement respectés au pays.
En RDC, la situation alarmante des enfants, victimes de travaux forcés dans divers secteurs économiques, préoccupe au plus haut point le RFLAP. Malgré les engagements souscrits par le pays à travers des conventions internationales, notamment la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant et les conventions de l’OIT sur l’interdiction des pires formes de travail des enfants, le tableau reste sombre car des milliers d’enfants, parfois dès leur plus jeune âge, sont contraints d’abandonner les études pour travailler dans des conditions inhumaines dans les activités commerciales, particulièrement les marchés.
Ici, c’est Paris. Voilà comment les Ndalois, habitants toujours stylés de la commune de Bandalungwa, 6,82 Km2, plus d’un demi-million d’âmes, aiment à désigner cette municipalité du centre de Kinshasa, qui célèbre ses 69 ans d’existence. Pour la circonstance, la figure de proue de la commune, et par ricochet de tout le district de la Funa, le ministre de la Communication & médias, et porte-parole du gouvernement national, Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement les activités commémoratives, le jeudi 5 décembre 2024, dans la Salle polyvalente de la paroisse catholique Saint Michel.
Le paysage médiatique du Grand Katanga subit une profonde mutation, marquée par la domination croissante d’Internet en 2024. Selon une étude du cabinet d’études de marché et des sondages d’opinion, Target sarl, publiée le 3 décembre, 45 % des habitants de la région déclarent utiliser Internet comme principal canal médiatique. Ce chiffre confirme une adoption massive des technologies numériques, reléguant progressivement les médias traditionnels à un rôle secondaire.