Annoncés depuis le 18 novembre par la Fédération des slameurs du Congo, les éliminatoires de Kinshasa se tiendront ce jeudi 28 novembre au centre culturel André Blouin. Ce sera le grand début d’une compétition qui s’étendra dans toute la RDC. D’autres villes du pays annonceront également leurs propres éliminatoires. “Il est temps de rassembler tous les slameurs et slameuses du pays autour d’un même objectif. Le Slam National, c’est une compétition pour tous, une chance unique de montrer au monde ce que la RDC a à offrir en termes de poésie orale”, a confirmé Youssef Branh, coordonnateur et initiateur du projet, à la rédaction d’Ouragan.cd.

Les règles sont claires. Le plagiat est strictement interdit. Les textes ne doivent pas dépasser 3 minutes. Ils doivent être exempts de tout contenu discriminatoire, xénophobe, homophobe ou injurieux. Sur scène, il n’y a ni accessoires, ni costumes, ni musique. Seulement des mots. Des mots qui résonneront dans l’âme des spectateurs, portés par la force de la parole.

Ce concours n’est pas seulement une compétition locale. Il vise à couronner le champion du slam congolais, celui ou celle qui représentera la RDC sur la scène internationale, à la Coupe d’Afrique de Slam-Poésie ou à la Coupe du Monde de Slam. Il s’agit bien d’une première dans l’histoire du pays. Le slam n’avait jusqu’alors connu que deux éditions du Grand Slam de Kinshasa, organisées par Micromega Le Verbivore. Cette fois, c’est tout un pays qui se lance dans l’aventure.

L’objectif est ambitieux, mais il est ouvert à tous. Les inscriptions se feront sur place, offrant une chance égale à chaque participant. Ce Slam National est une véritable plateforme d’expression pour la jeunesse congolaise, une occasion de faire entendre des voix uniques.

Le 28 novembre, Kinshasa vibrera au rythme des mots. Les éliminatoires marqueront le début d’un voyage inédit du slam congolais. Un voyage où chaque texte compte, chaque performance est un défi, et chaque slameur ou slameuse a la possibilité d’écrire sa propre histoire.