La coopération algéro-congolaise se porte mieux (Dr Mohamed Yazid Bouzid)
La coopération algéro-congolaise se porte bien. L’ambassadeur d’Algérie à Kinshasa, Dr Mohamed Yazid Bouzid, l’a rappelé jeudi lors d’une réception organisée à l’occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de libération nationale du 1er novembre 1954.
Par Alexis Emba
L’ambassadeur d’Algérie en poste à Kinshasa, Dr Mohamed Yazid Bouzid, lors de la célébration de la fete nationale de son pays @Photo Ouragan.cd.
publié le 2 novembre 2024 à 10:35:16
“Nos deux pays qui ont célébré l’année passée 60 ans de relations diplomatiques, disposent d’atouts qui sont à même de les placer au-devant du processus d’intégration du continent”, a-t-il indiqué. Le diplomate algérien a encouragé la coopération dans le domaine du développement des startups où son pays a parcouru un long chemin avec l’enregistrement de plus de 7000 déjà. A cet effet, il a annoncé la tenue à Alger du 5 au 7 décembre, de la troisième édition de la conférence africaine des startups, confirmant que deux ministres de la RDC à savoir celui des Postes, télécommunications et numérique ainsi que son collègue de la Recherche scientifique et de l’Innovation, ont été invités à prendre part aux travaux.
M. Yazid Bouzid a aussi évoqué la coopération dans le domaine de la formation des ressources humaines. Dans ce cadre, il a signalé qu’une vingtaine d’étudiants congolais ayant bénéficié de bourses d’études accordées par le gouvernement algérien, ont rejoint son pays pour poursuivre les études de graduation dans différentes universités et écoles supérieures algériennes.
Il a, par ailleurs, félicité le peuple congolais pour l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. “Cette élection témoigne des efforts consentis par le gouvernement congolais, la classe politique et la société civile dans ce domaine très sensible de la gouvernance politique du pays”, a-t-il fait savoir, soulignant que cette élection constitue, en outre, un encouragement pour aller de l’avant et surtout consolider les acquis dans cette matière.
L’ambassadeur algérien s’est également réjoui du chemin parcouru jusqu’à présent dans le domaine des processus de paix en cours pour le règlement définitif de la crise dans l’est, avant de se féliciter particulièrement du cessez-le-feu en vigueur depuis le 4 août 2024. Le diplomate estime qu’un règlement politique de ce conflit sera certainement à l’avantage de la paix et de la sécurité dans toute la région des Grands lacs et permettra ainsi la mise en œuvre des projets de développement socioéconomiques.
A ses côtés, le deuxième vice-président du Sénat a fait observer que la politique menée par le président de la RDC est de renforcer le lien d’amitié entre les pays d’Afrique et du monde. Modeste Bahati Lukwebo a rafraîchi la mémoire de l’assistance sur le rôle joué par l’Algérie dans la longue marche pour cimenter la paix au pays de Lumumba. Lorsque la crise en RDC était au paroxysme, explique-t-il, c’est un ambassadeur algérien au nom de Lakhdar Brahimi, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, qui était intervenu pour mettre fin au dédoublement des institutions en rassemblant les Congolais autour d’une même table. Sur le plan de la coopération, l’ancien président du Sénat a noté dans le domaine de la formation, que des Congolais bénéficient de bourses pour parfaire leurs études. Et un accent est mis dans le secteur de startup alors que dans le domaine pharmaceutique, il y a encore beaucoup de choses qui peuvent se développer, a-t-il reconnu.
Pour Modeste Bahati, le plus important, c’est cette volonté d’agir ensemble et de renforcer les liens, tout en souhaitant ardemment de voir ces liens se raffermir davantage surtout sur le plan économique.
Placée sous le thème : “Glorieux novembre : fidélité et renouveau”, la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse révolution de libération nationale du 1er novembre 1954 était une occasion pour les Algériens de rendre un vibrant hommage aux valeureux martyrs qui se sont sacrifiés avec bravoure pour que le plus vaste pays d’Afrique recouvre sa souveraineté et sa liberté. L’indépendance de l’Algérie a été le fruit non seulement de la guerre de libération nationale du 1er novembre 1954, mais également de toute la résistance constante opposée par le peuple algérien dès le début de la colonisation en 1830 et pendant 132 années d’occupation.
Cette résistance bénie a non seulement libéré le peuple, mais elle a aussi fait de notre pays, un symbole de la lutte contre le colonialisme et un porte-voix des peuples en Afrique, en Asie et en Amérique latine, pour leur droit à disposer d’eux-mêmes, a précisé Dr Mohamed Yazid Bouzid. La célébration de cet anniversaire, note-t-on, a coïncidé avec la fête de la jeunesse en Afrique.
Ici, c’est Paris. Voilà comment les Ndalois, habitants toujours stylés de la commune de Bandalungwa, 6,82 Km2, plus d’un demi-million d’âmes, aiment à désigner cette municipalité du centre de Kinshasa, qui célèbre ses 69 ans d’existence. Pour la circonstance, la figure de proue de la commune, et par ricochet de tout le district de la Funa, le ministre de la Communication & médias, et porte-parole du gouvernement national, Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement les activités commémoratives, le jeudi 5 décembre 2024, dans la Salle polyvalente de la paroisse catholique Saint Michel.
Le paysage médiatique du Grand Katanga subit une profonde mutation, marquée par la domination croissante d’Internet en 2024. Selon une étude du cabinet d’études de marché et des sondages d’opinion, Target sarl, publiée le 3 décembre, 45 % des habitants de la région déclarent utiliser Internet comme principal canal médiatique. Ce chiffre confirme une adoption massive des technologies numériques, reléguant progressivement les médias traditionnels à un rôle secondaire.