Kinshasa : plus de 500 Congolais formés sur les bases de la langue russe
Arrivées au terme de leur mission en RDC, les professeures de l’université pédagogique d’État de Voronej, Anastasia Eroffeeva et Marina Khitskova, peuvent se flatter d’avoir appris à plus de 500 Congolais (étudiants, écoliers, fonctionnaires), les bases de la langue russe mais aussi l’histoire, la culture et la tradition russes. Les apprenants ont bénéficié de l’initiative éducative à titre gratuit intitulée : “Je suis heureux de m’adresser à vous en russe”, un programme mis en œuvre par le ministère de l’Éducation de la Fédération de Russie et de la Fondation pour le soutien des sciences humaines “Mon histoire”.
Par Alexis Emba
Plus de quarante élèves de l’Institut Mgr Bokeleale ont achevé leur formation à Kinshasa sur l’apprentissage de la langue russe @Photo Droits tiers.
publié le 2 novembre 2024 à 10:25:51
Deux semaines durant, la délégation russe a réalisé à l’Ecole nationale de l’administration (ENA), à l’université libre de Kinshasa et à l’Institut Mgr Bokeleale, un programme innovant constitué de 15 événements éducatifs, scientifiques et méthodologiques. Les deux enseignantes ont organisé des conférences, tables rondes, ateliers, séminaires ainsi que des événements créatifs et des concours au bénéfice des Congolais. Le chargé d’affaires intérimaire de l’ambassade de Russie à Kinshasa, Victor Tokmakov, a vanté le travail abattu par les deux professeures venues de Moscou.
Le diplomate a fait comprendre que l’apprentissage de la langue russe présente un grand avantage pour les élèves, les étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études dans les écoles et établissements d’enseignement supérieur basés dans la capitale Moscou et en régions. “La langue russe en tant que vecteur des savoirs, des valeurs et de la mémoire d’un peuple constitue un instrument important dans les relations interpersonnelles, sociales et aussi académiques”, a ajouté Victor Tokmakov. Le diplomate a annoncé la sélection d’une centaine de Congolais dans le cadre du concours des bourses d’études du gouvernement russe pour l’année académique 2025-2026.
La formatrice Anastasia Eroffeeva, s’est dit heureuse d’achever sa mission sur une note de satisfaction au Congo-Kinshasa, marquée par l’engagement manifeste des Congolais d’apprendre la langue russe. “Ce fut un plaisir de constater votre enthousiasme et votre volonté constante d’apprendre la langue russe, la culture, l’histoire et la tradition russes”, a-t-elle lâché. Eroffeeva reste persuadée que les bases solides acquises pendant ces journées seront précieuses pour les études et le développement personnel.
Tout aussi satisfait, Makanzu John, responsable du centre de la langue russe à l’Institut Mgr Bokeleale, a salué la coopération avec l’université pédagogique d’État de Voronej sous la tutelle de l’ambassade de Russie à Kinshasa. Il a promis de pérenniser cette coopération linguistique et culturelle afin de renforcer l’amitié entre les deux pays.
Ce centre, opérationnel depuis octobre 2023, a accueilli pour une telle formation un total de 47 étudiants. Le préfet d’études de cet établissement scolaire a encouragé les apprenants à bien assimiler les notions de base de cette langue.
Ici, c’est Paris. Voilà comment les Ndalois, habitants toujours stylés de la commune de Bandalungwa, 6,82 Km2, plus d’un demi-million d’âmes, aiment à désigner cette municipalité du centre de Kinshasa, qui célèbre ses 69 ans d’existence. Pour la circonstance, la figure de proue de la commune, et par ricochet de tout le district de la Funa, le ministre de la Communication & médias, et porte-parole du gouvernement national, Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement les activités commémoratives, le jeudi 5 décembre 2024, dans la Salle polyvalente de la paroisse catholique Saint Michel.
Le paysage médiatique du Grand Katanga subit une profonde mutation, marquée par la domination croissante d’Internet en 2024. Selon une étude du cabinet d’études de marché et des sondages d’opinion, Target sarl, publiée le 3 décembre, 45 % des habitants de la région déclarent utiliser Internet comme principal canal médiatique. Ce chiffre confirme une adoption massive des technologies numériques, reléguant progressivement les médias traditionnels à un rôle secondaire.