Hermione Bolumbe élue présidente des jeunes parlementaires d’Afrique centrale
Hermione Bolumbe, une voix audacieuse de la RDC, fait sensation sur la scène panafricaine. Élue présidente des jeunes parlementaires d’Afrique centrale, la néo-députée entame son premier mandat à l’Assemblée nationale avec une portée qui dépasse les frontières nationales.
Par Patrick Mputu
Hermione Bolumbe, députée nationale de la RDC lors de sa prise de parole à la conférence inaugurale des jeunes législateurs africains sur la corruption, la justice fiscale et le numérique tenue du 7 au 8 novembre 2024 à Addis-Abeba en Éthiopie. Elle a été organisée par l’Office des Nations unies contre le drogue les crimes sous le thème « Autonomiser la prochaine génération : lutter contre la corruption et promouvoir l’intégrité de l’avenir de l’Afrique » @Photo Droits tiers.
publié le 8 novembre 2024 à 19:39:40
Réunis à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour une conférence de deux jours (7 et 8 novembre) dédiée à la lutte contre la corruption, la justice fiscale et la gouvernance numérique, les jeunes parlementaires d’Afrique centrale ont élu Hermione Bolumbe à la tête de leur organisation. Avec un soutien écrasant de 89 % des voix, l’élue de Mont-Amba, incarne une nouvelle génération qui aspire à redessiner le paysage politique de la région avec des actions concrètes et un engagement profond. « L’Afrique centrale doit de nouveau impacter par des actions plus concrètes attirant ainsi des investisseurs et, à la concorde des efforts de ses fils et filles, notre région va aspirer au développement », a-t-elle élucidé.
La jeune leader a éclairé sa vision pour l’avenir de la jeunesse africaine au cours des discussions avec ses pairs. Elle attend défendre avec hargne les objectifs de son organisation, tout en établissant un environnement propice pour attirer des investisseurs. Comme dans ses habitudes, la nouvelle dirigeante a rassuré qu’il ne s’agit pas simplement des mots, mais de poser des actes concrets pour changer la réalité des jeunes de la région.
De plus, la parlementaire a partagé l’expérience de la RDC en matière de lutte contre la corruption. Sur ce point, elle a encensé les efforts du président Félix Tshisekedi qui a renforcé l’Inspection générale des finances (IGF) et créé l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC).
– Soutien décisif de Vital Kamerhe –
Hermione Bolumbe doit aussi son élection en partie au soutien personnel du président de l’Assemblée nationale de la RDC, Vital Kamerhe. Engagé à promouvoir l’image du Parlement congolais à l’international, le speaker a activement soutenu la candidature de sa collègue. Grâce à son riche carnet d’adresses et à son sens du dialogue, VK a joué un rôle décisif pour rallier les jeunes parlementaires de la sous-région en faveur de la candidature congolaise. Cette implication démontre la volonté du chef de la Chambre basse du Parlement du Congo-Kinshasa de positionner son pays comme un acteur clé au sein des instances internationales et de renforcer l’influence de la jeunesse congolaise à l’échelle panafricaine.
– Pour une afrique centrale forte et unie –
Dans un contexte de montée des aspirations de la jeunesse pour des réformes profondes, Hermione Bolumbe inspire déjà ses collègues et les observateurs. Elle a laissé entendre que son élévation est une aubaine pour mettre en œuvre ses projets au-delà des frontières du Congo-Kinshasa. Son élection, explique-t-elle, est à la fois, un honneur et un défi dans une zone qui a besoin de leaders engagés. Ses arguments montrent l’ampleur de ses ambitions. Sa politique managériale repose sur la concertation et l’action pour établir une base solide pour la jeunesse africaine. En prenant la présidence de cette organisation, Hermione Bolumbe incarne un vent de changement. Son but est de bâtir des ponts entre les jeunes parlementaires et d’inciter l’Afrique centrale à se projeter vers un avenir prospère et stable.
Consciente des défis que sont la pauvreté, la corruption et les conflits, Bolumbe s’engage à faire entendre les revendications de la jeunesse, tout en construisant un terrain propice pour un avenir meilleur. « Je prends le commandement dans un contexte plus particulier où il se vit dans le continent la pauvreté, la corruption, des conflits, etc. Et donc ma politique managériale sera de porter tout haut le desiderata de non seulement les jeunes parlementaires, mais aussi et surtout de la jeunesse africaine », a-t-elle promis.
Le règne de Bolumbe s’annonce donc comme une ère de coopération et d’initiatives renforcées entre les pays de la sous-région. Avec déjà un parcours politique remarquable, la nouvelle cheffe impressionne. Son mandat, qui s’inscrit dans le cadre de l’agenda 2063 de l’Union africaine (UA) et de la Convention des Nations unies, est fondé sur la transparence et l’efficacité des actions.
Ici, c’est Paris. Voilà comment les Ndalois, habitants toujours stylés de la commune de Bandalungwa, 6,82 Km2, plus d’un demi-million d’âmes, aiment à désigner cette municipalité du centre de Kinshasa, qui célèbre ses 69 ans d’existence. Pour la circonstance, la figure de proue de la commune, et par ricochet de tout le district de la Funa, le ministre de la Communication & médias, et porte-parole du gouvernement national, Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement les activités commémoratives, le jeudi 5 décembre 2024, dans la Salle polyvalente de la paroisse catholique Saint Michel.
Le paysage médiatique du Grand Katanga subit une profonde mutation, marquée par la domination croissante d’Internet en 2024. Selon une étude du cabinet d’études de marché et des sondages d’opinion, Target sarl, publiée le 3 décembre, 45 % des habitants de la région déclarent utiliser Internet comme principal canal médiatique. Ce chiffre confirme une adoption massive des technologies numériques, reléguant progressivement les médias traditionnels à un rôle secondaire.