Outre les cadres de travail des élus, l’édifice abrite 37 bureaux administratifs, une salle de plénière pouvant accueillir 500 personnes, deux terrasses, un dispensaire, une cafétéria et une salle technique.

Les travaux, débutés en 2019, ont coûté 13 millions de dollars, entièrement financés par le gouvernement provincial. Michel Kabwe Muamba, président de l’organe délibérant, a qualifié cette réalisation de symbole fort. « Nous plaçons la barre très haut pour les autres provinces, qui doivent suivre notre exemple. L’inauguration de ce bâtiment est un motif de grande satisfaction. Le slogan “Le peuple d’abord” se matérialise ici avec ce projet ambitieux. Ce bâtiment incarne la démocratie et traduit la volonté du chef de l’État de moderniser la RDC. Ensemble, nous y construirons un avenir prospère », a-t-il déclaré.

– Les réalisations de Kyabula mises en avant –

Lors de sa prise de parole, le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula a exprimé sa fierté pour les avancées accomplies dans sa province. Il a rappelé les efforts fournis par son équipe pour améliorer les conditions de vie des populations. « Nous avons construit et réhabilité des infrastructures routières, scolaires, sanitaires et sportives. Nous avons lutté contre l’insécurité urbaine et lancé des projets agricoles. Aujourd’hui, des routes et ponts, naguère inexistants, facilitent les déplacements. Des récoltes abondantes de maïs permettent de réduire la spéculation alimentaire. Des stades, écoles et hôpitaux ont été rénovés ou construits dans toute la province. Nous avons tenu nos promesses dans plusieurs secteurs », s’est-il flatté.

Par ailleurs, la bâtisse a été conçue avec des matériaux solides comme la pierre et le béton, a détaillé l’architècte. Ce siège représente une gouvernance dédiée au service public et au développement collectif. Les 48 parlementaires y incarneront la voix de toutes les communautés du Haut-Katanga, œuvrant pour l’avenir de la province.

– Kyabula soutient la réforme constitutionnelle –

Actualité oblige, l’autorité provinciale a également apporté un soutien sans équivoque à la vision du président Tshisekedi pour réviser ou changer la Constitution. Selon lui, cette modification est une nécessité pour renforcer les provinces. « Beaucoup s’interrogent sur nos motivations. La réponse est simple : c’est un acte de patriotisme. Ce projet reflète notre loyauté envers le chef de l’État, Félix Tshisekedi, un leader qui transforme concrètement le quotidien des Congolais. Qui peut s’opposer à un changement de mentalité ? Qui refuserait une réforme qui permettrait aux provinces de conserver 40 % des recettes pour financer leur développement ? Nous devons soutenir cette initiative », a-t-il martelé.

De Kisangani à Lubumbashi, en faisant une halte au stade de l’OUA de Kipushi, Félix Tshisekedi a réitéré son engagement à instaurer une commission chargée d’élaborer une nouvelle Constitution. Ce projet, une fois finalisé, sera soumis à l’appréciation de la représentation nationale ou du peuple directement.