Une performance irréfutable et irréfragable. Sa probité, son intégrité et son management ont convaincu et rasséréné le Fonds monétaire international. Doudou Fwamba, ci-devant ministre des Finances, reverdit le Trésor public après une désertification occasionnée par son prédécesseur à coups des décaissements en mode urgence. Même le patron de l’IGF, Jules Alingete Key s’en félicite.
Par Nadia Abija Sheruja
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi entouré des membres de la délégation du FMI après l’audience leur accordée par le chef de l’État, Félix Tshisekedi @Photo Droits tiers.
publié le 15 novembre 2024 à 06:13:00
Le FMI a derechef ouvert ses caisses, à travers la conclusion de deux nouveaux programmes économiques, pour accorder au pays de Tshisekedi, 2,8 milliards de dollars américains, à raison de 1,7 milliard de dollars au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), et 1,1 milliard de dollars américains au titre de Facilité pour la résilience et la durabilité (RST). « Ce programme FEC témoigne de la volonté ferme du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de conduire la RDC vers une gouvernance responsable, avec des réformes ambitieuses qui bénéficieront directement à la population congolaise », a déclaré jeudi devant la presse le ministre des Finances.
Par contre, le RST financera des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, promouvoir des pratiques agricoles durables et renforcer la résilience des communautés face aux impacts du réchauffement climatique. Les deux programmes ont pour objectif de renforcer la stabilité financière de la RDC tout en accélérant les réformes essentielles pour garantir un avenir prospère et durable.
– Matata chahuté –
Jaloux ? Sinon englué dans l’anachronisme, Matata Ponyo, ancien ministre des Finances et Premier ministre sous Kabila, accuse dans une réflexion publiée, il y a peu, dans sa revue scientifique « Congo Challenge », le Fonds monétaire de complaisance face à la gestion « catastrophique » des fonds alloués à la République démocratique du Congo (RDC). Il sied de rappeler que le FMI avait rompu son programme de Facilité élargie des crédits avec la RDC du temps du gouvernement Matata quand ses experts ont mis à nu un gap béant de 1,8 à 4 milliards de dollars du fait du ténébreux contrat minier de Comide.
Avec Doudou Fwamba, par contre, le FMI a resserré son accolade si bien qu’il a acquiescé à la demande de l’argentier national qu’une partie des allocations FEC, quelque 800 millions de dollars, soit convertie en appui budgétaire pour soutenir le programme d’investissement du gouvernement. Le passage de Fwamba Likunde Li-Botayi aux Finances marque donc un grand pas vers une success story. Ce couronnement historique est, en effet, les retombées de 14 jours et nuits de plaidoyers auprès des institutions de Bretton Woods. Et le chef de mission du Fonds monétaire, Calixte Ahokpossi, se fait l’honneur d’annoncer personnellement, le 13 novembre 2024, au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, le big deal obtenu par son ministre des Finances qui était aussi de la partie. Sur les réseaux sociaux, pour sa technicité particulière dans la gestion des finances publiques, Doudou Fwamba est comparé à Messi ou à Lamine Yamal… mutatis mutandis.
– La manne tombe au bon moment –
En chiffres, le gouvernement de Suminwa, par le truchement de son chancelier de l’échiquier, et grâce au leadership de Félix Tshisekedi, a obtenu un accord de services pour deux programmes exceptionnels : 1,75 milliard $US pour le programme triennal formel donc la facilité élargie des crédits (FEC), et 1,1 milliard $US pour le programme climatique de 1,1 milliard USD, soit un total de plus de 2,8 milliards USD que la RDC recevra sur les trois prochaines années. « Ces initiatives ne sont pas simplement des projets de financement. Elles incarnent notre détermination à moderniser notre économie et à préserver notre planète pour les générations futures », a soutenu jeudi Doudou Fwamba.
Il sied de mettre également en exergue que, sous la supervision de Doudou Fwamba, les experts du gouvernement ont mené des discussions intenses avec le FMI, notamment sur des enjeux majeurs tels que la gestion des dépenses urgentes, le niveau de l’enveloppe salariale des fonctionnaires, le mécanisme financier pour encaisser les recettes issues de la renégociation du contrat Sicomines. En 2012, un premier programme économique avec le Fonds monétaire avait tourné court suite à des grenouillages dans les revenus miniers.
Les deux programmes, qui s’étendront sur une période de trois ans, auront un impact direct sur la vie quotidienne des Congolais. Ils permettront au pays de s’engager sur une trajectoire de développement durable et responsable, tout en respectant les impératifs de durabilité environnementale.
Doudou Fwamba n’a pas mâché les mots. Pour lui, “ces projets ambitieux marquent une étape décisive dans le processus de modernisation du pays et illustrent la vision d’un développement inclusif et durable pour la République démocratique du Congo, telle que portée par le président Félix Tshisekedi”.
Ici, c’est Paris. Voilà comment les Ndalois, habitants toujours stylés de la commune de Bandalungwa, 6,82 Km2, plus d’un demi-million d’âmes, aiment à désigner cette municipalité du centre de Kinshasa, qui célèbre ses 69 ans d’existence. Pour la circonstance, la figure de proue de la commune, et par ricochet de tout le district de la Funa, le ministre de la Communication & médias, et porte-parole du gouvernement national, Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement les activités commémoratives, le jeudi 5 décembre 2024, dans la Salle polyvalente de la paroisse catholique Saint Michel.
Le paysage médiatique du Grand Katanga subit une profonde mutation, marquée par la domination croissante d’Internet en 2024. Selon une étude du cabinet d’études de marché et des sondages d’opinion, Target sarl, publiée le 3 décembre, 45 % des habitants de la région déclarent utiliser Internet comme principal canal médiatique. Ce chiffre confirme une adoption massive des technologies numériques, reléguant progressivement les médias traditionnels à un rôle secondaire.