Le Direct
Radio

Constitution, Muzito se rallie à Tshisekedi

Adolphe Muzito remet les pendules à l’heure. D’abord, il a encensé l’initiative du président Tshisekedi de mettre en place une commission réunissant toutes les forces politiques et sociales pour réfléchir sur la possibilité de réviser ou changer la Constitution. Ensuite, l’ex-Premier ministre a proposé que cette structure soit coordonnée par l’opposition, garantissant ainsi une approche plus équilibrée et pluraliste.

Par Patrick Mputu

L’opposant Adolphe Muzito, leader du parti Nouvel Élan @Photo Droits tiers.

publié le 26 novembre 2024 à 06:04:00

Le secrétaire général du Nouvel Élan, Blanchard Mongomba a reconnu lundi devant la presse, l’importance et l’urgence du débat. « Ce débat n’est ni sorcier ni tabou dans notre démocratie », a-t-il affirmé avant de rappeler que la loi fondamentale actuelle prévoit les mécanismes nécessaires pour en discuter. D’où, avance-t-il, la nécessité d’adopter une posture républicaine, loin des clivages partisans et émotionnels, afin d’aboutir à des propositions concrètes et objectives.

– Des réformes inscrites dans une vision constante –

Adolphe Muzito et ses partisans se félicitent de voir ce sujet, longtemps marginalisé, enfin élevé au rang des priorités nationales. Selon eux, la question ne date pas d’hier. « Le Nouvel Élan milite depuis des années pour un changement de Constitution, qu’il considère comme une nécessité pour réhabiliter le peuple congolais dans sa souveraineté », a remémoré maître Mongomba.

Parmi les réformes clés proposées par l’opposant figurent notamment :

  • La titrisation des terres au profit des communautés locales, afin de reconnaître juridiquement leur droit à une concession perpétuelle,
  • Une décentralisation effective, incluant une nouvelle répartition des recettes entre l’État, les provinces et les entités territoriales décentralisées,
  • Le transfert des compétences exclusives de l’État central aux provinces pour une meilleure gouvernance locale,
  • La fin du bicéphalisme institutionnel au niveau de l’exécutif national, pour simplifier et rendre plus efficace la gestion du pouvoir,
  • L’adoption d’une Constitution définitive, mettant fin à celle de 2006, qualifiée de transitionnelle et héritée d’un processus jugé illégitime.

Ces réformes de l’élu de Kikwit, visent à rétablir la souveraineté du peuple, confisquée, estime-t-il, depuis des décennies par des élites et des puissances extérieures.

– Une critique de l’histoire constitutionnelle congolaise –

Les muzitistes considèrent que l’actuel texte mère résulte d’un « péché originel ». Rédigé par un Parlement illégitime et promulgué par un président de facto (non élu), il refléterait davantage les intérêts d’une oligarchie que ceux du peuple. Cette observation trouve son fondement dans une analyse historique selon laquelle le Congo n’a jamais bénéficié d’une véritable Constitution républicaine depuis son indépendance. D’où, leur chef de file, en véritable précurseur, défend cette thèse depuis plusieurs années.

De ses discours lors du cinquantenaire du PALU en 2014 à ses tribunes comme « Deux dialogues, deux transitions » en 2016, l’opposant Muzito n’a cessé de militer pour une Constitution définitive, débarrassée de ce qu’il appelle le « péché originel » des textes de 2006, qu’il considère comme une loi fondamentale de transition. Cependant, le Nouvel Élan met en garde contre toute tentative de politisation ou de manipulation de ce débat crucial. « Ceux qui s’opposent aujourd’hui à la révision de la Constitution étaient autrefois ses fervents défenseurs. Il est temps de regarder le peuple en face et de débattre avec responsabilité », a martelé Blanchard Mongomba.

« Dans une démocratie, le peuple doit être considéré comme l’alpha et l’oméga », a lâché le proche collaborateur d’Adolphe Muzito. Il a invité les lumumbistes et les partisans des pères fondateurs de la nation à se joindre à eux pour corriger définitivement l’œuvre des impérialistes, dont le but était de limiter le pouvoir du peuple souverain.

Nos tags

Politique
GUERRE
Agression
Culture
Parlement
Nation
Constitution

Ici, c’est Paris. Voilà comment les Ndalois, habitants toujours stylés de la commune de Bandalungwa, 6,82 Km2, plus d’un demi-million d’âmes, aiment à désigner cette municipalité du centre de Kinshasa, qui célèbre ses 69 ans d’existence. Pour la circonstance, la figure de proue de la commune, et par ricochet de tout le district de la Funa, le ministre de la Communication & médias, et porte-parole du gouvernement national, Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement les activités commémoratives, le jeudi 5 décembre 2024, dans la Salle polyvalente de la paroisse catholique Saint Michel.


numérique

Le paysage médiatique du Grand Katanga subit une profonde mutation, marquée par la domination croissante d’Internet en 2024. Selon une étude du cabinet d’études de marché et des sondages d’opinion, Target sarl, publiée le 3 décembre, 45 % des habitants de la région déclarent utiliser Internet comme principal canal médiatique. Ce chiffre confirme une adoption massive des technologies numériques, reléguant progressivement les médias traditionnels à un rôle secondaire.

Taux de change

DeviseCDF
1 Dollar Usa2856,55 CDF
1 Euro3007,50 CDF
1 Yuan392,18 CDF
1 FCFA4,59 CDF

Appel d'offres

Partenaire National au programme Just Future RDC


offres d'emploi

logo

2022© Ouragan.cd Tous droits réservés.

Ouragan cd




2022© Ouragan.cd Tous droits réservés.