L’opposant Jacky Ndala, qui avait affirmé avoir été victime de violences sexuelles lors de son interpellation par l’Agence nationale de renseignement (ANR), se retrouve aujourd’hui lui-même confronté à des poursuites judiciaires.
L’opposant Jacky Ndala, qui avait affirmé avoir été victime de violences sexuelles lors de son interpellation par l’Agence nationale de renseignement (ANR), se retrouve aujourd’hui lui-même confronté à des poursuites judiciaires.
La justice congolaise a lancé des procédures contre l’ancien président de la jeunesse du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, l’accusant de « propos diffamatoires » et de propagation de « fausses informations » au sujet des sévices qu’il aurait subis en détention.
En effet, le président du Mouvement de réveil et de prise de conscience (MRPC) avait confirmé avoir été violenté et sodomisé. « En allant vers leur bureau, en cours de chemin, ils ont improvisé un masque pour me l’imposer, affirme-t-il au micro de RFI. Ils m’ont forcé à le mettre. Je n’ai pas de choix. Arrivé là-bas, dans ma cellule, un groupe de gens est arrivé pour me demander de remettre le masque. J’ai refusé. Je trouvais que c’était suspect. Ils sont repartis et revenus après pour ouvrir la cellule et me brutaliser. Sincèrement, je n’ai pas compris ce qui s’est passé ce jour-là, à ce moment-là, je ne comprenais pas. Le matin, je ne comprenais pas, je ne réalisais pas. Je ne sais pas si j’étais drogué, j’étais hypnotisé. Je me suis réveillé sans comprendre ce qui se passait. J’étais dans un état déplorable, une humiliation incroyable. J’ai laissé mon honneur dans cette cellule. Mais à ma grande surprise, c’est cette dame qui sort dans une vidéo, faisant des déclarations en se vantant d’être celle qui a commandité cette action », témoignait-il.
De son côté, le parquet prétend suivre les procédures légales, arguant qu’aucune preuve tangible ne corrobore les allégations de l’opposant. Cette nouvelle étape judiciaire soulève de nombreuses interrogations sur les méthodes fortes du régime.
Piqué au vif, Jacky Ndala dénonce un complot. «Ils ont demandé au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication de me coller l’embargo de 45 jours, et curieusement, l’invitation en Justice intervient le même jour de la fin de cet embargo. Allez-y comprendre. C’est un complot contre moi» , a fustigé l’opposant congolais.
La révélation de ce viol a été récemment relayée sur les réseaux sociaux par Denise Mukendi Dusauchoy, une ancienne candidate à la députation nationale, très active sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo choquante, elle a affirmé être à l’origine de l’agression. Cette violence se serait déroulée le jour même de l’arrestation de l’ancien journaliste.
Ici, c’est Paris. Voilà comment les Ndalois, habitants toujours stylés de la commune de Bandalungwa, 6,82 Km2, plus d’un demi-million d’âmes, aiment à désigner cette municipalité du centre de Kinshasa, qui célèbre ses 69 ans d’existence. Pour la circonstance, la figure de proue de la commune, et par ricochet de tout le district de la Funa, le ministre de la Communication & médias, et porte-parole du gouvernement national, Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement les activités commémoratives, le jeudi 5 décembre 2024, dans la Salle polyvalente de la paroisse catholique Saint Michel.
Le paysage médiatique du Grand Katanga subit une profonde mutation, marquée par la domination croissante d’Internet en 2024. Selon une étude du cabinet d’études de marché et des sondages d’opinion, Target sarl, publiée le 3 décembre, 45 % des habitants de la région déclarent utiliser Internet comme principal canal médiatique. Ce chiffre confirme une adoption massive des technologies numériques, reléguant progressivement les médias traditionnels à un rôle secondaire.
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