« Modifier la Constitution est une décision suicidaire pour la RDC », vitupère Jacques Issongo, une des figures du mouvement citoyen- Lutte pour le changement (LUCHA), en réaction à la récente annonce du président Félix Tshisekedi.
« Modifier la Constitution est une décision suicidaire pour la RDC », vitupère Jacques Issongo, une des figures du mouvement citoyen- Lutte pour le changement (LUCHA), en réaction à la récente annonce du président Félix Tshisekedi.
Jacques Issongo, le militant de la Lutte pour le changement (LUCHA) @Photo Droits tiers.
M. Issongo conçoit mal que l’actuel chef de l’État, autrefois opposé à toute révision constitutionnelle sous Joseph Kabila, s’attèle aujourd’hui non pas de modifier, mais changer la Constitution. « Qu’est-ce qui a changé ? Serait-ce une ambition personnelle qui l’emporte désormais ? », s’est-il interrogé.
Le militant pro-démocratie a rappelé que, lors de son serment du 20 janvier 2024, le locataire du Palais de la Nation s’était engagé à défendre et respecter la loi fondamentale. « Pourquoi vouloir la changer maintenant ? N’est-ce pas un signe de mépris envers les principes qu’il a juré de respecter ? ». Autant de questions qui ne trouveront peut-être pas de réponses immédiates.
Selon lui, cette manœuvre justifie les nombreux cas en Afrique où des chefs d’État ont modifié les Constitutions pour prolonger leur mandat, souvent au prix de crises politiques.
Le défenseur des droits de l’homme a rejeté l’argument selon lequel la loi fondamentale aurait freiné la formation du gouvernement. « Ce n’est pas la Constitution qui a causé les retards, mais le manque d’objectivité, de compétence, et le contexte électoral chaotique qui a produit cette majorité parlementaire », a-t-il développé.
D’après lui, pointer du doigt le texte mère est une diversion destinée à masquer les dysfonctionnements internes du régime. « Avec une majorité absolue déjà acquise, il n’y avait aucune raison pour justifier cette lenteur. Réformer la Constitution aujourd’hui relève plus d’un calcul personnel que d’une nécessité institutionnelle », commente-t-il.
Face à ce qu’il qualifie de « dérive inquiétante », Issongo appelle les Congolais à se mobiliser : « Nous devons défendre notre démocratie contre toute tentative de la compromettre. Cela passe par des manifestations pacifiques, des campagnes de sensibilisation, et la formation de coalitions entre partis d’opposition et la société civile », lance-t-il. Le ténor de la Lucha insiste sur la nécessité d’un dialogue inclusif pour faire entendre la voix du peuple : « Notre avenir ne peut être hypothéqué par des décisions unilatérales ».
Avec cette montée de tension, l’avenir de ce projet de réforme constitutionnelle reste incertain. Mais une chose est sûre : la société civile, portée par des résistants comme Jacques Issongo, est déterminée à défendre la stabilité et les fondements démocratiques de la RDC.
Mandela Day a été célébrée de manière singulière à Kinshasa, samedi, à l’initiative du réseau YALI RDC, en partenariat avec l’ambassade des États-Unis. À l’occasion, Lucy Tamlin, la cheffe de la mission diplomatique américaine à Kinshasa, a exhorté la jeunesse kinoise à s’engager activement dans la protection de l’environnement. Cette Journée, instituée par les Nations unies en hommage à Nelson Mandela, est officiellement célébrée chaque 18 juillet.
Le silence suspend l’air. Puis un murmure, un cri, une clameur : le pape est là. Après 39 jours d’hospitalisation, François s’est montré enfin au public. Son visage était faible, ses mains tremblaient légèrement, mais il était là, sur une chaise roulante, face aux 3 000 fidèles rassemblés en bas du balcon de l’hôpital Gemelli à Rome.
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