La capitale congolaise vibrera au son des touches de piano le 5 octobre à 17h lors de l’événement intitulé Pianos for Peace, prélude à la quatrième édition du festival Pianos de Kinshasa. Ce rassemblement se déroulera à la terrasse Les partenaires, située sur l’avenue 24 novembre, en face de Galaxie. En somme, l’événement veut bien plus qu’un simple concert : il incarne un cri de ralliement, un appel urgent à la paix face à une réalité tragique.
Par Grady Mugisho
La capitale congolaise vibrera au son des touches de piano le 5 octobre à 17h lors de l’événement intitulé Pianos for Peace @Photo Droits tiers.
publié le 4 octobre 2024 à 06:18:00
À travers Pianos for Peace, les pianistes et artistes de Kinshasa se réunissent pour réfléchir et revendiquer une paix durable, tant au niveau local que mondial. “À travers Pianos for Peace, le festival transcende le piano pour en faire un instrument politique, porteur d’un message collectif dénonçant les millions de vies perdues dans l’est de la RDC et dans d’autres régions du monde”, a fait savoir David Shongo, le directeur artistique du festival Pianos de Kinshasa.
Dans un contexte où les violences persistent dans l’est de la RDC, où des millions de vies sont mises à mal par des conflits récurrents, la musique devient une arme de résistance. En transformant les pianos en instruments de revendication, les artistes engagent un dialogue profond sur les souffrances humaines, offrant une voix à ceux qui sont trop souvent réduits au silence.
L’espace public, en tant que lieu de rencontre, se transforme ainsi en un symbole de conscience collective. Il devient ainsi le théâtre d’une action artistique engagée, où chaque note jouée est une prise de position contre l’injustice. Les musiciens, par leurs harmonies, rappellent au monde que la paix ne doit pas être un idéal lointain, mais une réalité à conquérir.
Intervenant aux états généraux de la Justice, le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani a préconisé l’intégration de la police judiciaire des parquets au sein de la police nationale congolaise afin de mettre fin au dualisme juridique parfois à la base du dysfonctionnement des services.
Des parlementaires sont appelés à exiger des comptes au ministre des Infrastructures et Travaux publics, concernant l’utilisation de 70 millions de dollars décaissés entre 2021 et 2023 pour les programmes de réhabilitation urbaine “Tshilejelu” et “Zéro trou”. Selon le rapport publié par le Centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL), Alexis Gisaro devrait éclairer l’opinion sur la gestion de ces fonds, qui ne figurent ni dans les lois de finances, moins encore dans les rapports de reddition pour cette période.