Dans la floraison incontrôlable des organes de presse en RDC, des médias sociaux et ceux dits de la cinquième colonne (moutons noirs) auteurs de nombreux dérapages, de tonnes de fautes professionnelles et des opérateurs médiatiques de plus en plus incontrôlables puisque généralement parachutés dans la profession pour des fins inavouées, Kamanda Muzembe prend le pari de mener un profond nettoyage pour débarrasser l’ivraie du blé afin d’ennoblir son secteur.

Dans cette optique, une flopée de mesures a été prise, notamment la suspension de la délivrance de la carte de presse, la suspension de la délivrance des attestations de tenant lieu de carte de presse aussi bien au niveau national qu’au niveau des sections provinciales. Dès sa reprise, prévient M. Kamanda, la carte de presse ne sera octroyée qu’aux seuls journalistes dans le strict respect de la loi et des textes réglementaires de l’Union.

Le président de l’UNPC a aussi informé que tous les “Laissez-passer presse” sont gelés et les autorités compétentes seront informées de nouvelles conditions et du format de ce coupe-file. Le nouveau leadership de la corporation invite ainsi les journalistes à protéger par leur comportement éthique, leur profession envahie par des aventuriers de tout bord.

Lors du 10e congrès de l’UNPC, les journalistes venus de toute la République ont révisé les statuts, le règlement intérieur, le code d’éthique et de déontologie professionnelle de leur organisation, la dotant même d’un manuel de procédures. Du nouveau pour confirmer la renaissance effective de l’Union.

A l’issue de cette 10e Assemblée générale de la presse, Kamanda Wa Kamanda a été élu président de l’Union. Il est secondé par deux vice-présidents, Cyril Kileba (1er) et Marianne Mujing Yav Muland (2e). Jasbey Zegbia, secrétaire général, et Rachel Kitsita, trésorière générale de l’UNPC et Gino Rehema, conseillère.