Le ministère de l’Economie nationale, à travers sa cellule de communication, a fait une mise au point sur les accusations portées contre le vice-Premier ministre Daniel Mukoko Samba, sur l’existence d’un réseau corrompu opérant au sein de son département.
Le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba @Photo Droits tiers.
“C’est une intox totale. Les allégations et accusations qui s’acharnent sur le VPM Daniel Mukoko Samba, sont davantage liées à l’inquiétude que suscitent les réformes économiques entreprises sous son leadership chez ceux qui se nourrissent du fruit de l’illégalité et de l’irrégularité”, peut-on lire dans un communiqué parvenu samedi à Ouragan.cd.
La même source précise que le patron de l’Économie nationale a toujours agi pour l’intérêt général et ne conjugue jamais les verbes “corrompre” ni “rétrocéder” et la vérité prévaudra, révélant la nature malveillante de ces attaques. Par ailleurs, le cabinet de Mukoko dit se réserver le droit d’ester devant les instances judiciaires, toute personne qui s’hasarderait à entacher l’honneur et la dignité du VPM Mukoko Samba.
Le document renseigne que pour besoin de transparence, le service a apporté la lumière sur les procédures en matière des paiements dus par les distributeurs des produits pétroliers. Primo, il rappelle que le paiement échelonné des montants dus au ministère de l’Economie au titre de la ligne “stock de sécurité 2 (SS)” permet de soulager la trésorerie des distributeurs, des produits pétroliers garantissant ainsi l’approvisionnement régulier en carburant.
Ces facilités ne représentent en aucun cas des exonérations fiscales. Les bénéficiaires de ces paiements restent entièrement soumis aux droits et taxes dus au Trésor qui sont perçus selon des échéanciers clairs et au reversement des fonds (SS). La ligne SS est la principale source de financement des pertes et manques à gagner encourus par les pétroliers à cause de la politique de subvention décidée par le gouvernement depuis quelques années.
S’agissant de cette ligne SS, le document mentionne que la DGDA joue uniquement le rôle de collecteur pour le compte du ministère de l’Economie nationale, au même titre qu’elle le fait pour d’autres prélèvements comme la TPI et la commission Ogefrem. Les modalités de paiement sont contenues dans la lettre de procédure élaborée par la DGDA qui en fixe les échéanciers ainsi que les montants à payer. En cas de non-paiement à terme, l’entreprise applique des intérêts de retard conformément aux réglementations en vigueur. Le ministère reçoit régulièrement un grand nombre de demandes d’échelonnement des paiements SS.
Secundo, les décisions d’échelonnement prises par le VPM en faveur de six entreprises sont conformes aux procédures établies en la matière, assure le cabinet Mukoko. Ainsi, le communiqué dénonce les accusations de fraude douanière sans fondement, cherchant à détourner l’attention des progrès en cours sous la direction du VPM Mukoko.
Tertio au sujet d’ADRA, le texte précise qu’il ne relève nullement d’une malversation puisque les archives montrent clairement que cette structure a, dans le passé, bénéficié de facilités d’échelonnement. Cette structure apparaît aussi clairement dans la liste des pétroliers soumis au reversement des fonds SS, liste établie par la DGDA pour la zone Est. La demande de paiement échelonné d’ADRA date de septembre 2023.