Cette résiliation du contrat intervient après une évaluation approfondie menée par l’Inspection générale des finances, révélant des failles critiques dans l’exécution du contrat, telles que : le non-versement de l’apport convenu de 40 millions USD ; l’absence de rétrocession de 5 % des recettes générées par l’hôpital ; la non-réalisation des investissements prévus dans le cadre du partenariat ; une gestion comptable qui ne respecte pas les normes en vigueur ainsi que le non-respect des obligations de soumettre des rapports annuels sur les activités de l’hôpital.

Selon la missive adressée au directeur général de l’hôpital, un délai de six mois a été accordé avant la résiliation définitive du contrat. Ainsi, durant cette période, un comité d’accompagnement supervisera le transfert de la gestion à l’État, garantissant ainsi la continuité des soins et des services. “Au regard de ce qui précède et considérant l’avis favorable de la Première ministre et cheffe du gouvernement, par sa référence CAB/PM/DIRCABA/AJ/VMM/06/20240096 du 2 juillet 2024, la partie gouvernementale que je représente vous accorde un préavis de résiliation de six mois conformément à l’article 10 du contrat mis en cause”, peut-on lire dans le document.

Cet hôpital, dont la construction s’étend sur 40 000 m², a été construit grâce à un investissement conjoint de 100 millions USD financé par l’État congolais et la coopération chinoise.

Le partenariat avec Padiyath Health Care SARL avait été signé le 14 juin 2013. Ainsi, Roger Kamba, ministre de la Santé, a réitéré son engagement à améliorer les prestations de santé pour le bien-être des Congolais.

Rebecca Bekombe