Depuis son arrivée à la tête de l’Agence congolaise de presse (ACP), Bienvenu-Marie Bakumanya a insufflé un vent de renouveau au média public écrit. À l’heure de la transition numérique, il cravache non seulement pour reconnecter la boîte aux standards mondiaux, mais aussi pour la positionner comme un acteur incontournable sur la scène internationale. Son bilan, en seulement deux ans, témoigne d’une gestion visionnaire, jalonnée par des innovations et de partenariats stratégiques.
Bienvenu-Marie Bakumanya, directeur général de l’Agence congolaise de presse (ACP) @Photo Droits tiers.
L’ACP n’a plus l’image vétuste, elle est désormais un média en pleine mutation, qui sait s’adapter à l’ère du numérique. Son manager a, dès le départ, affiché sa détermination à combler le retard pris par l’entreprise dans le numérique. En plus de développer un fil d’actualité en français, il a veillé à la formation continue des journalistes et des ressources humaines. Il l’affirme sans ambages : « Nos journalistes ont besoin de formation pour l’utilisation des outils des nouvelles technologies ».
Depuis lors, le grossiste congolais est redevenu le pilier clé des échanges de contenus médiatiques, avec des partenariats conclus avec des agences de renom comme l’Agence Belga et l’Agence marocaine de presse (MAP). Avec le soutien de Belga et APS, l’ACP a entamé un véritable chantier de modernisation, où la compétence est mise au premier plan. Le directeur général ne s’arrête pas là. Son programme des réformes a également permis l’enrichissement des services de la rédaction centrale par des plateformes multimédias, telles que « Image et infographie ». A cela s’ajoute la mise en place d’un service de « fact-checking » dénommé « debunkage », et la création de nouveaux desks comme : « diplomatie » et « droits humains ».
– Bakumanya, un gestionnaire hors pair –
Baku défie les attaques et dévie les jalousies des envieux. Sous sa houlette, l’ACP a rené. Toutefois, ce succès n’est pas sans provoquer des résistances. Certains partisans du statu quo, peu enclins à s’adapter à la nouvelle dynamique instaurée, se livrent à des attaques infondées contre sa gestion. Cependant, comme le décrit si bien son entourage, le journaliste chevronné reste imperturbable car il connaît les joueurs et leur jeu. Qualifié de « véritable alchimiste », il parvient à transformer tout obstacle en opportunité pour renforcer le rayonnement de son institution tant au niveau national qu’international.
Malgré des moyens financiers limités, son leadership a permis de surmonter des défis majeurs, à l’instar de la couverture de la visite papale en RDC, qui a suscité des éloges unanimes à l’intérieur et au-delà des frontières nationales. Son engagement à moderniser l’ACP, tout en valorisant les compétences locales, lui a valu la reconnaissance par le président de la République, Félix Tshisekedi, voyant en lui un technicien capable de redonner à l’ACP ses lettres de noblesse.
– Une presse moderne pour une RDC plus audible –
Pour Bienvenu Bakumanya, l’Agence congolaise de presse doit jouer un rôle central dans l’assainissement du paysage médiatique congolais. Il est convaincu que “la modernisation de son établissement est un levier essentiel pour renforcer l’influence de la RDC sur la scène internationale”. « Si la voix de la RDC peine à être audible, c’est parce que l’agence officielle n’est pas en mesure de se faire entendre », a-t-il soutenu. La mise en place de nouvelles infrastructures, comme un serveur opérationnel adapté et des archives numérisées, fait partie des réformes urgentes qu’il promeut pour remettre l’ACP à la pointe de l’innovation.
Sous son autorité, l’entreprise ne se contente plus de rapporter les nouvelles locales. Désormais, elle est un pilier de la diplomatie publique du pays, assurant une diffusion plus large et plus impactante des informations en provenance du Congo-Kinshasa. Grâce à ses initiatives, des villes comme Rome et Bruxelles voient la réouverture des bureaux de l’ACP, signe que le média national retrouve sa place sur l’échiquier mondial après des années d’oubli. La réouverture du bureau de liaison à Bruxelles, après 30 ans d’absence est surtout un exploit à souligner.
– Pluralisme d’opinions –
Bakumanya insiste sur l’importance de respecter la pluralité des opinions tout en maintenant une rigueur éditoriale. « Tous les courants sociopolitiques ont accès à l’ACP sans discrimination », rappelle-t-il.
L’ACP est devenue un modèle de gestion efficace, d’innovation, et surtout d’un service public au service de tous. Le retour de l’agence sur le devant de la scène est une victoire non seulement pour la RDC, mais aussi pour l’ensemble du paysage médiatique africain. Bienvenu-Marie Bakumanya incarne l’espoir d’une presse nationale forte et respectée.