Vers la normalisation du processus de création d’entreprises
Le processus de normalisation de création d’entreprises en République démocratique du Congo est lancé. A la manœuvre, Doudou Fwamba. Le ministre des Finances tient à assainir l’espace des affaires en vue d’améliorer le climat des affaires dans le pays. Avant son départ pour Pékin où il a participé au Forum Chine-Afrique, l’argentier congolais a tenu une importante séance de travail, sur instruction de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, et en réponse à la requête de la tutelle de l’établissement public Guichet unique de création d’entreprises (GUCE).
Par Alexis Emba
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a présidé une importante réunion sur la création d’entreprises avant son départ en Chine où il a participé aux côtés du chef de l’État au Forum économique Chine-Afrique à Beijing @Photo Droits tiers.
publié le 6 septembre 2024 à 04:58:00
La rencontre a été consacrée à l’assainissement des affaires en République démocratique du Congo. L’objectif principal était de réformer et de normaliser le processus de création d’entreprises, avec pour ambition de ramener ce délai à trois jours. La séance de travail s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre d’une résolution du Conseil des ministres, insistant sur la nécessité d’améliorer le climat des affaires dans le pays.
A l’occasion, il a été convenu de renforcer le Guichet unique de création d’entreprises (GUCE), un acteur central dans la simplification des démarches administratives pour les entrepreneurs. Des subventions spécifiques seront allouées à cette institution, sous réserve de la mise en place des préalables nécessaires pour garantir une application rigoureuse des nouvelles directives.
Parmi les problématiques majeures abordées, l’attribution du Numéro d’identification fiscale (NIF) par la Direction générale des impôts (DGI). Le point a retenu une attention particulière des participants. Le NIF, qui est essentiel pour toute entreprise souhaitant opérer légalement en RDC, fait actuellement face à des difficultés en raison de la dispersion des procédures d’obtention des documents.
Cette situation va à l’encontre du rôle du Guichet unique, qui vise justement à centraliser et simplifier ces démarches. Pour remédier à cette situation, il a été décidé que l’attribution du NIF devra désormais être précédée d’une vérification stricte de l’adresse physique du demandeur ainsi que des documents relatifs à l’entreprise. La centralisation au sein du GUCE est conforme à sa mission initiale et vise à garantir la fluidité des démarches administratives pour les entrepreneurs.
Cette initiative témoigne de la volonté du gouvernement de simplifier les processus administratifs et de rendre l’environnement des affaires plus attractif en République démocratique du Congo. Les aspects techniques de la réforme ont été également abordés en profondeur lors de cette rencontre, afin de s’assurer que chaque étape soit mise en œuvre efficacement.
Le directeur général du Guichet unique de création d’entreprises (GUCE), les représentants de la Direction générale des impôts (DGI) ainsi que d’autres experts du secteur ont participé aux travaux. Leur expertise a été cruciale pour affiner les mesures adoptées et garantir une coordination optimale des réformes.
Le retour à la normalité dans la création d’entreprises constitue un pas décisif vers l’amélioration du climat des affaires et le soutien au développement économique de la République démocratique du Congo.
Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau a annoncé mercredi 2 octobre avoir ordonné au préfet de Mayotte d’organiser des «vols groupés» pour reconduire les ressortissants de la République démocratique du Congo dans leur pays. «Dès ce mois d’octobre, le préfet de Mayotte, il en a l’instruction, organisera des vols groupés pour pouvoir reconduire les étrangers en situation irrégulière vers la République démocratique du Congo», a déclaré Bruno Retailleau à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, interrogé par la députée RN Anchya Bamana.
Après les naufrages survenus sur le lac Kivu le jeudi 3 octobre et sur la rivière Kwango le 16 septembre dernier, le garde des Sceaux promet des sanctions sévères contre les auteurs responsables de différents naufrages de ces derniers jours. Les responsables du secteur maritime sont les plus cibles.