Pourtant, un mois, soit en avril, après avoir balancé son premier titre “Célébrer”, un internaute lui avait posé l’embarrassante question de savoir s’il comptait abandonner le football. L’artiste n’est pas allé par quatre chemins : un non catégorique. Ce qui laissait entendre qu’il allait combiner les deux carrières. Serait-il possible, surtout quand on sait le temps, les efforts que demandent les deux domaines si on veut rester au top ?

– “On ne sert pas deux maîtres” –

Les pessimistes pensaient que le premier succès de son titre Célébrer n’était que la chance du débutant. Loin s’en faut. Sins était déterminé à grappiller des points. Trois mois plus tard, il a sorti l’excellent Shoot, avec la même rigueur que le premier morceau dans l’écriture et la façon d’enchaîner des punchlines. Sa troisième chanson “Le ciel pleure”, qui évoque la haine, prend du galon dans notre monde. Le fils de la star de la rumba confirme ainsi sa détermination à continuer sur la voie musicale. Le fait est là pour revenir à la sagesse chrétienne : on ne sert pas deux maîtres. Soit on aimera l’un et on haïra l’autre.

Face au succès de ses trois titres, on imagine qu’Ipupa Junior a déjà fait son choix : celui d’insuffler un vent de bonheur aux férus du rap et de la musique urbaine. Malgré les critiques qui pleuvent pour sa reconversion, même s’il a du mal à l’avouer aussi, Sins veut écrire avec l’encre indélébile une autre histoire, loin de celle du footballeur raté. Ce qui est sûr, c’est le statut, mieux la notoriété de son père qui a fait qu’il soit connu si vite.