Il n’est pas normal jusqu’à ce jour que le Parlement de la RDC ne puisse pas avoir son propre siège. Le Palais du peuple que nous utilisions jusque-là, est à titre provisoire et cela totalise déjà 30 ans. Le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde juge nécessaire de doter le Parlement congolais de son propre siège.
Par Rich Ntumba
30 ans après, Sama Lukonde veut doter le Parlement congolais de son propre siège @Photo Droits tiers.
publié le 17 septembre 2024 à 05:30:00
Lundi dans son discours à l’ouverture de la session parlementaire de septembre, le speaker de la Chambre haute du Parlement a fait quelques annonces dont la nécessité d’équiper les deux Chambres du Parlement d’un bâtiment moderne et digne du pouvoir législatif. Il a fait savoir qu’en collaboration avec l’Assemblée nationale, un projet doit être mis en place pour offrir aux élus un cadre de travail répondant aux normes.
De concert avec la Chambre sœur, nous devons projeter pendant notre législature l’idée de doter le Parlement d’un siège propre à lui. J’exhorte les sénateurs, en tant qu’autorité budgétaire de veiller à cela pour que nous léguions à notre postérité un bâtiment digne du pouvoir législatif, a indiqué le président du Sénat.
– Sama interpelle la communauté internationale sur la guerre de l’est –
Sama dit non à l’ingérence extérieure dans les affaires internes du Congo-Kinshasa. Le président du Sénat a invité la communauté internationale à prendre des mesures fermes et concrètes contre les auteurs des crimes d’agression, crimes de guerres, crimes contre l’humanité et les crimes de génocide commis dans la partie orientale de la RDC.
“Depuis son accession à l’indépendance, notre pays est la cible d’un complot international nourri par les richesses inestimables que regorgent notre sol et sous-sol. Nous ne pouvons pas ignorer, ni minimiser l’implication de certaines multinationales d’une part, et certains pays voisins d’autre part, qui apportent leur soutien financier, logistique ou militaire aux groupes armés. Ces actes ignobles constituent une violation flagrante dans notre souveraineté, et donc une menace à la paix et la stabilité. Non seulement dans la région des Grands lacs, mais également pour l’Afrique dans son ensemble”, a-t-il condamné.
– Lukonde appelle à l’unité des sénateurs –
S’inscrivant dans la vision de l’unité prônée par le chef de l’État, l’ex-Premier ministre a exhorté les sénateurs à demeurer soudés. En pleine guerre dans l’est, Sama Lukonde a appelé les élus à faire preuve d’unité et de vigilance dans l’exercice de leur mandat, afin de surmonter les différents défis auxquels le pays fait face, mais aussi de répondre aux attentes de la population.
Nous devons plus que jamais rester unis et vigilants. La réussite de notre mandat dépend de notre capacité à transcender les divisions partisanes pour œuvrer ensemble au service du bien commun. C’est par notre unité et notre engagement que nous contribuerons à garantir la paix, la sécurité et le développement de notre cher pays. Notre peuple attend que nous soyons à la hauteur des responsabilités qui nous ont été confiées, et il est de notre devoir de répondre à cette attente avec honneur, intégrité et détermination, a recommandé Sama.
Le président du Sénat a ensuite rappelé le rôle crucial que doit jouer sa Chambre dans la collaboration avec les autres institutions afin d’élaborer une stratégie territoriale répondant aux attentes des provinces et garantissant la sécurité globale du pays.
Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau a annoncé mercredi 2 octobre avoir ordonné au préfet de Mayotte d’organiser des «vols groupés» pour reconduire les ressortissants de la République démocratique du Congo dans leur pays. «Dès ce mois d’octobre, le préfet de Mayotte, il en a l’instruction, organisera des vols groupés pour pouvoir reconduire les étrangers en situation irrégulière vers la République démocratique du Congo», a déclaré Bruno Retailleau à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, interrogé par la députée RN Anchya Bamana.
L’événement est organisé par le ministère de l’Environnement et développement durable avec l’appui de la FAO et d’autres partenaires comme le Fonds de l’environnement mondial (FEM). Le clou de cette activité a été le lancement de la phase de préparation du projet intitulé : “conservation communautaire de la biodiversité et des moyens de substance dans le contexte du changement climatique en RDC”.