L’expert militaire belge va être fixé le vendredi 14 septembre sur son sort. Accusé de complicité dans une affaire de tentative de coup d’État, Jean-Jacques Wondo risque la peine de mort. Sa famille, qui dénonce un dossier monté de toutes pièces, sollicite l’implication du président Félix Tshisekedi.
Le Belgo-congolais, Jean-Jacques Wondo accusé de complicité dans l’affaire de tentative de coup d’Etat manqué @Photo Droits tiers.
Alors que la Cour militaire de Kinshasa/Gombe s’apprête à rendre son verdict vendredi prochain, les proches et avocats de Wondo continuent de dénoncer un dossier monté de toutes pièces et un règlement de compte entre services de renseignements congolais.
Voilà déjà plus de trois mois qu’il croupit en prison à Kinshasa. Malgré le manque de preuves durant le procès, la justice congolaise persiste toujours à vouloir le condamner à mort. On a l’impression qu’il y a des personnes très haut placées qui tirent les ficelles. Au vu du dossier, il n’aurait même pas dû se retrouver en prison. Voilà pourquoi nous estimons que c’est au chef de l’État de mettre fin à ses misères, explique à RTBF, Joël Kandolo, le porte-parole de la famille Wondo.
Très inquiète sur le sort de son mari, Nathalie Kayembe poursuit que « comme le président Tshisekedi a dit que la justice du pays était malade, nous souhaitons qu’il puisse veiller à ce que cette justice soit rendue de façon équitable », a-t-elle soutenu.
Selon ses proches, Jean-Jacques Wondo est arrivé à Kinshasa en février dernier à la demande du président Tshisekedi pour réformer et humaniser les services de renseignements congolais. Une mission qui lui aurait valu de nombreux ennemis sur place, selon son entourage, qui pensent que c’est là que se trouve l’explication de son arrestation.
Les Affaires étrangères belges, qui sont en contact avec la famille, rassurent suivre l’affaire de près.