Devant un parterre d’autorités chinoises chargées du commerce, d’investisseurs et hommes d’affaires ainsi que quelques délégations de décideurs de groupes et entreprises chinois installés en RDC, le DG de l’ARSP, s’est longuement appesanti sur la problématique du partenariat sino-congolais gagnant-gagnant dans le secteur de la sous-traitance.

Miguel Kashal a été précis et concis sur la question. “(…..) sur les activités principales, les partenaires chinois détiennent 100% des parts sociales parce que la sous-traitance constitue une activité secondaire qui accompagne la réalisation d’une activité principale. Cependant, c’est sur les activités secondaires qui accompagnent la réalisation des activités principales que l’État congolais préfère faire participer aussi les Congolais à cette chaîne de valeur pour pouvoir développer”, a éclairé Kashal.

Et pour rassurer les potentiels partenaires chinois dans le cadre de la sous-traitance en RDC, le patron de l’ARSP a présenté à l’assistance le dispositif légal qui sécurise chaque partie en termes d’association. “Il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant entre la Chine et la RDC qui est sécurisé par la loi du 8 février 2017 avec ses mesures d’application. Cette législation fait participer les nationaux et les étrangers à la chaîne de valeur dans un partenariat gagnant-gagnant. Le même texte protège les nationaux tout comme les étrangers, en l’occurrence les Chinois. Tous bénéficient de mêmes avantages qui prevoient 49% pour les expatriés et 51% pour les nationaux”, a ajouté le DG de l’ARSP sous les applaudissements frénétiques de l’assistance.

Dans toutes ses interventions au forum économique, Kashal n’a cessé de plaider pour un partenariat gagnant-gagnant entre les deux pays dans le cadre des activités de la sous-traitance. L’objectif, dit-il, est de faciliter à travers cette collaboration les transferts de compétences et d’expertise entre les deux peuples tel que souhaité par le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi et son homologue chinois, Xi Jinping lord des assises.

Lors des travaux, c’est le vice-Premier ministre des Transports, voies de communication et de désenclavement, Jean-Pierre Bemba qui a représenté le président de la République. Il avait à ses côtés six ministres nationaux.