Mercredi à l’ONU, le président Félix Tshisekedi s’est réjoui des avancées enregistrées par la République démocratique du Congo dans la promotion de la parité hommes-femmes. Il a mentionné la nomination, pour la toute première fois de l’histoire du Congo, d’une femme Première ministre.
Félix Tshisekedi a vanté à l’ONU les progrès de la RDC dans la promotion de la parité hommes-femmes @Photo Droits tiers.
Bien que la participation égale des femmes et des hommes à la vie politique soit internationalement reconnue, il subsiste cependant dans la pratique, un fossé entre l’égalité juridique et la réalité dans l’exercice du pouvoir. En ce qui concerne la RDC, Félix Tshisekedi a réitéré son engagement pour changer les mentalités afin de surmonter les barrières sociétales qui freinent l’épanouissement des femmes.
Rappelant que la Constitution congolaise consacre la parité, le chef de l’État a noté une présence accrue de femmes dans les instances gouvernementales, au Parlement et au sein du système judiciaire, illustrée, selon lui, par la nomination des femmes au poste de premier président du Conseil d’État et à la tête de la Banque centrale du Congo.
Les préoccupations des femmes méritent d’être intégrées dans les décisions majeures qui touchent notre société. Il est essentiel d’impliquer les hommes dans ce processus afin de transformer la dynamique sociale et de valoriser leur rôle dans le succès des femmes, a déclaré Félix Tshisekedi.
– Lutte contre les VBG –
Dans son speech, Félix Tshisekedi, baptisé champion de la masculinité positive, a expliqué la stratégie mise en place par le gouvernement pour lutter contre les violences basées sur le genre. Cette stratégie, précise-t-il, est axée sur la prévention, la protection et la réparation des victimes.
Le mécanisme gouvernemental qui combat les inégalités dont sont victimes les femmes, se traduit par la création d’un Fonds national de réparation pour les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV). La législation en cours vise à garantir cette protection.