Le président de la RDC, Félix Tshisekedi s’exprime ce mercredi 25 septembre, à la prestigieuse tribune des Nations unies à New York aux États-Unis, dans le cadre de la 79e session de l’Assemblée générale. Arrivé dans « La ville debout », depuis dimanche, le chef de l’État congolais participe à la grand-messe diplomatique placée sous le thème : « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine des générations présentes et futures ».
Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo. @ Photo Droits tiers .
Devant les leaders du monde, Tshisekedi s’apprête à exposer les multiples efforts que son pays déploie pour rétablir son intégrité territoriale, continuellement menacée par les agressions répétées du Rwanda. Dans un contexte de tensions régionales croissantes, Fatshi devrait alerter la communauté internationale sur les enjeux de paix et de sécurité dans la région des Grands Lacs. Sa prise de parole constitue donc un moment clé pour dénoncer les violations de la souveraineté congolaise, tout en appelant à une solidarité internationale pour restaurer la paix durable dans son pays.
– Le plaidoyer pour la RDC au Conseil des droits de l’homme –
En marge des travaux, Tshisekedi participera à des rencontres bilatérales et multilatérales pour défendre la candidature de la RDC au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. L’obtention de ce siège constituerait une victoire diplomatique majeure pour le pays, lui permettant de peser davantage dans les débats mondiaux sur les droits humains. Il compte sur le soutien des autres pays membres afin que la RDC puisse jouer un rôle actif dans la promotion des droits fondamentaux à l’échelle internationale.
Les priorités du premier citoyen congolais s’inscrivent dans une diplomatie active, visant à renforcer la présence du Congo-Kinshasa sur la scène internationale. Les échanges avec d’autres dirigeants permettront de tisser des alliances stratégiques, notamment dans la perspective de réformes institutionnelles à l’ONU. Depuis son accession à la présidence, Tshisekedi n’a cessé de plaider pour une gouvernance mondiale plus juste et équitable, où la voix de l’Afrique, et plus particulièrement celle de la RDC, serait écoutée et respectée.
– Un contexte mondial de défis majeurs –
Les chefs d’État et de gouvernement venus des quatre coins du globe se rassemblent pour débattre des crises majeures qui bouleversent le monde. Parmi les sujets qui seront au cœur des discussions figurent les conflits au Proche-Orient, en Ukraine, et au Soudan, ainsi que la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU. Dans ce cadre, les États-Unis ont récemment apporté leur soutien à l’idée de créer deux sièges permanents mais sans droit de véto pour les pays africains. Une annonce saluée bien qu’accompagnée de réserves concernant l’absence du droit de veto pour ces nouveaux membres.
Créée en 1945, l’Assemblée générale des Nations unies est un lieu incontournable pour la diplomatie internationale, réunissant 193 États membres. C’est au sein de cette enceinte que sont adoptées des résolutions participant à l’établissement des normes du droit international. Chaque État dispose d’une voix, permettant à tous les membres de peser dans les décisions collectives sur les enjeux mondiaux.