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Le gouvernement appelé à apurer ses arriérés de cotisation auprès de l’OMSA

Après le diagnostic des barrières qui entravent la mise en œuvre du plan d’action national de lutte contre la rage en RDC, les experts des ministères sectoriels impliqués dans ce combat, ont appelé le gouvernement à apurer ses arriérés de cotisation auprès de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) pour permettre au pays d’être éligible au don des vaccins accordés gracieusement par le Fonds de solidarité de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA).

Par Alexis Emba

Les participants à l’atelier de plaidoyer sur la mise en œuvre du Plan d’action national de lutte intégrée contre la rage transmise par les chiens (PANLIRA) organisé samedi à Kinshasa. @Photo Droits tiers.

publié le 30 septembre 2024 à 09:10:23

Ils ont demandé à l’exécutif de faciliter le décaissement des fonds prévus dans le budget ordinaire pour l’acquisition des vaccins canins et des équipements pour la campagne de vaccination des chiens. Les participants ont renouvelé samedi le même plaidoyer, invitant au passage le cabinet Suminwa à construire dans le cadre du PDL- 145 territoires, des infrastructures de prise en charge de la rage, car actuellement au pays, il n’en existe que deux à Kinshasa et à Lubumbashi.

En plus, ils ont exigé de renforcer la réglementation sur la gestion de la rage en RDC. À l’endroit des partenaires techniques et financiers, les experts ont exprimé le vœu de voir le délégué de la RDC auprès de l’OMSA solliciter les vaccins antirabiques auprès du Fonds de la solidarité des banques de vaccins de l’OMS; de pousser l’OMS à solliciter auprès de l’Alliance mondiale pour les vaccins (GAVI) les vaccins et les immunoglobulines antirabiques humains au profit du pays; de demander à l’Unicef de soutenir la sensibilisation et l’éducation des enfants sur le danger qu’ils encourent en provoquant les chiens.

La secrétaire générale à la Pêche et élevage a salué l’implication de toutes les parties prenantes quant à la formulation de toutes ces recommandations, soulignant que le ministère dans sa démarche pour briser les frontières de la rage, entend des partenaires impliqués, chacun en ce qui le concerne, de les intégrer dans leurs agendas respectifs. Mme Mbangu Kikumbi Pascaline a ainsi remercié la FAO, l’OMS, la Croix-rouge, Breakthough Action et les autres partenaires qui ne cessent d’accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du plan d’action national de lutte intégrée contre la rage transmise par les chiens. Elle a encouragé les professionnels de santé humaine, animale et de l’environnement qui mettent en œuvre les activités planifiées dans ce document, à mettre hors d’état de nuire la rage dans le pays.

Le directeur de lutte contre les maladies animales au ministère de la Pêche et élevage, Dr Ernest Yenga a, pour sa part, rappelé l’objectif principal de cette rencontre, celui de contribuer à la réduction de la morbi-mortalité due à la rage afin d’éliminer la maladie transmise par les chiens d’ici 2033. De manière spécifique, il s’agit de mettre en place un mécanisme fonctionnel de gestion intégrée de cas de morsure rage, de vacciner au moins 70% de la population canine et enfin d’obtenir zéro décès rage humaine d’ici 2033.

Suivant les orientations stratégiques données par le consortium “Unis tous contre la rage” aux pays, la RDC répondant favorablement à l’appel, a développé un plan de riposte en 2021. En dépit de menace de santé publique, ce plan pour lequel le gouvernement et ses partenaires se sont investis pour l’élaborer, demeure inactivé, d’où le sens de ce plaidoyer.

Selon les statistiques publiées en août 2024, 798 cas de morsure et 247 décès ont été enregistrés dans toutes les provinces de la République. En 2023, le pays a connu un taux de létalité de 8,9%. Les provinces les plus touchées ont été l’Ituri, la Lomami, le Tanganyika, le Kwilu, Kinshasa, le Sankuru, la Tshuapa, le Kongo central et le Kasaï.

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Environnement

L’événement est organisé par le ministère de l’Environnement et développement durable avec l’appui de la FAO et d’autres partenaires comme le Fonds de l’environnement mondial (FEM). Le clou de cette activité a été le lancement de la phase de préparation du projet intitulé : “conservation communautaire de la biodiversité et des moyens de substance dans le contexte du changement climatique en RDC”.

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