La salle d’exposition de l’Institut français accueillera du 14 novembre au 21 décembre “Kimia, leurs échos persistent encore”, une exposition photographique signée Mustache. Cette exploration visuelle aborde de manière conceptuelle et symbolique les rémanences de la colonisation au Congo. Avec une approche mêlant critique sociale et réflexion poétique, l’artiste utilise la métaphore des fantômes pour illustrer l’impact subtil mais permanent de cet héritage historique sur la société congolaise.
Le vernissage, prévu le jeudi 14 novembre à 18h30, sera une première immersion dans cette exposition singulière. À travers une série d’œuvres visuelles et installatives, Mustache se penche sur la mémoire collective du peuple congolais, évoquant des cicatrices historiques qui, bien qu’invisibles à l’œil nu, continuent de marquer profondément les structures politiques, sociales et culturelles du pays.
Au-delà d’une simple dénonciation, “Kimia, leurs échos persistent encore” propose un dialogue entre passé et présent, permettant à chacun de mieux comprendre la profondeur et la complexité de l’héritage colonial. “Le passé continue de façonner le présent mais Kimia” est une exposition qui encourage la prise de conscience en suggérant que “Leurs échos persistent encore”, peut-on lire dans le document de presse. Ce retour sur les traces fantomatiques de l’histoire offre une occasion unique de confronter les ombres qui hantent encore la société congolaise.
L’exposition sera ouverte au public du mardi au samedi, de 10h à 17h, donnant ainsi l’opportunité de réflexion en profondeur sur un passé qui continue de façonner le futur du Congo.