En effet, pour la période allant du 19 août au 16 septembre, le seul guichet de proximité Rawbank situé dans l’enceinte du Palais de justice, a enregistré les recettes globales de l’ordre de 444 035 880,00 FC contre 112 630 445,00 FC réalisés avant l’opération pour le mois de juin et 478 846 821,00 FC pour juillet, selon un communiqué du ministère de la Justice.

Cette performance constitue un effet palpable d’une part de la lutte contre la corruption, la concussion et le coulage des deniers publics, et d’autre part, de la volonté manifeste de maximiser les recettes comme indiqué dans la note circulaire du 27 juin 2024 relative à la bancarisation de tous les droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du ministère de la Justice et garde des Sceaux.

Ce haut fait est à la fois un motif de fierté et un défi à relever pour les échéances à venir. Ce record est le résultat des réformes courageuses entreprises par Constant Mutamba depuis son arrivée à la tête du ministère.

Depuis lors, la gestion des finances reste dominée par la réalisation des excédents impulsés par la rigueur et le suivi afin de faire de ce secteur un véritable pourvoyeur contributeur au Trésor public. Adam Smith, un célèbre économiste, a déclaré que pour élever un État au plus haut degré d’opulence, il ne faut guère que trois choses : la paix, des taxes et une administration tolérable de la justice.

Le garde des Sceaux a bien compris cela et s’est investi davantage pour changer de paradigme. Annonçant les couleurs, l’homme de la Rupture a pris un train de mesures salutaires pour rendre vital ce domaine, malheureusement elles ont subi un flot de critiques au point d’attenter même à la vie physique du jeune espoir congolais.

Mais aujourd’hui, l’on se rend compte que le patron de la Justice avait raison de mener des réformes courageuses dans le but de renflouer les caisses de l’Etat afin de contribuer au développement du pays.