Les premières vacances parlementaires de la députée Hermione Bolumbe ont démontré son dévouement et son engagement aussi bien envers ses électeurs que sa patrie. Aussitôt la session fermée, l’élue de Mont-Amba s’est précipitée à rencontrer sa base. Devoir de redevabilité oblige.
Hermione Bolumbe, députée nationale, élue de la circonscription de Mont-Amba. @Photo Droits tiers.
La cheffe de l’administration de l’Udps-Kibassa a tenu à restituer à ses électeurs l’essentiel du travail abattu par les députés. Première étape à Kinshasa, le poste de Matete de l’Armée du Salut. Sur place, elle a rendu grâce à Dieu pour sa victoire aux élections, en remettant une grosse caisse à la chorale de l’église en signe de reconnaissance. Cette première apparition a marqué le début d’une tournée remplie de gestes généreux et symboliques. Invitée d’honneur lors de la journée des jeunes salutistes, la néo-parlementaire a galvanisé le public en détaillant son parcours jalonné de persévérance. En offrant une guitare, symbole de sa conviction, la jeune leader a orienté du bon côté ces jeunes, futurs cadres de demain et véritables espoirs de la nation.
Toujours proche de sa base, Hermione Bolumbe a honoré ses promesses de campagne à Mukonzo, Kisenso, et Kingabwa, où elle a distribué aux plus démunis des outils de travail, des fonds de commerce et des kits scolaires, soulageant des milliers de personnes. Sa générosité s’est également manifestée à sa base Elikia et au camp Kabila, où elle a doté une école de plus de 100 bancs et distribué des kits scolaires pour alléger le fardeau des parents à la veille de la rentrée des classes.
– Pas que la capitale –
Le rôle de la représentante du peuple ne s’arrête pas aux frontières de Kinshasa. Participante active à l’African Spende Business Summit, Mme Bolumbe a habilement présenté les opportunités économiques de la RDC aux investisseurs espagnols, suscitant un vif intérêt, à tel point que des dizaines d’entre eux ont sollicité ses coordonnées pour d’éventuelles collaborations.
– Revêtue d’une mission nationale –
En tant que députée nationale, Bolumbe s’est rendue dans l’est du pays pour s’enquérir de la situation sur le terrain, notamment dans les zones touchées par les conflits armés. C’est sur ce front que l’élue de Mont-Amba a démontré toute l’étendue de son courage mais surtout son sens du devoir. En Ituri, au Nord et au Sud-Kivu, la combattante de l’UDPS-Kibassa a bravé les dangers en se dirigeant à proximité des zones de combat entre l’armée congolaise et les terroristes du M23, afin de comprendre de près les réalités de la guerre et de militer pour un retour rapide de la paix, une paix durable.
De l’est à l’ouest. Fidèle à sa mission, la femme d’État a ensuite poursuivi sa tournée à Mayidi, au Kongo central, où elle a constaté l’abandon des équipements de la SNEL. Devant une telle situation désastreuse, Bolumbe n’a pas mâché ses mots : « Si nous ne voulons pas faire le travail, laissons ceux qui en ont la volonté pour qu’ils accompagnent la vision du chef de l’État ». De retour à Kinshasa, la parlementaire a rapidement pris les devants en interpellant plusieurs ministres sur des questions cruciales touchant au social de la population.
Ces vacances parlementaires ont prouvé une fois de plus que la meilleure élue de Kinshasa est une députée au service de la nation, prête à se battre pour le bien-être de ses concitoyens. Avec détermination, “maman docteure” (comme ses sympathisants l’appellent) va mener, lors de cette session budgétaire en cours, un grand plaidoyer pour les réformes sociales vitales. Il s’agit notamment de l’augmentation des salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat ainsi que la réduction du train de vie des institutions, pour stimuler l’émergence de la RDC.
– Le nouveau bureau du Réseau des jeunes parlementaires contesté –
Bolumbe fait partie des élus qui se sont opposés à l’installation irrégulière du nouveau bureau du Réseau des jeunes parlementaires. L’élection, qui a eu lieu récemment au ministère des Affaires étrangères, a suscité une vague d’indignation parmi les contestataires, dénonçant une “démarche cavalière” dépourvue de transparence et ne respectant pas les règles parlementaires.
Au centre de cette contestation : l’absence de consensus et de représentativité. Pour la jeune parlementaire, la composition du bureau ne reflète pas la diversité, notamment en matière de genre et de représentation de l’opposition. Par ailleurs, la formation du bureau s’est faite alors que bon nombre de députés étaient en vacances parlementaires, un moment jugé inapproprié par les élus indignés, pour prendre de telles décisions.