– Sport en Afrique : enjeu d’avenir non négligeable –

Le sport est le canal médiateur grâce auquel l’on promeut la paix, l’éducation, la prévention de la violence, la santé et  l’égalité de genre. Grâce à l’activité sportive, les jeunes acquièrent des compétences plus que nécessaire dans la vie courante : le leadership, une bonne collaboration, les aptitudes en communication. Cet ensemble de compétences leur permet non seulement de renforcer leur confiance en eux, mais favorise aussi leur profil sur le marché du travail. Rappelons que ce n’est pas maintenant que la pratique du sport fait son apparition dans les sociétés africaines traditionnelles. Il était utilisé à des fins traditionnelles marquant ainsi le passage de l’adolescent à l’adulte. C’est un vecteur du développement humain, car formait les jeunes et les accompagnait dans leur transition, ce qui développait en eux des caractéristiques d’endurance, de persévérance et de puissance. Les sports de lutte, l’awalé, le jukskei, le tir à l’arc, le saut et le nzango sont autant de sports traditionnels qui ont forgé le caractère indomptable des jeunes africains. Aujourd’hui l’on assiste à des sports dits modernes comme le football, le rugby, le tennis, le basketball etc. Choisissez vos cotes compétitives sur votre 1XBet Inscription Cameroun et multipliez vos gains. Au vu de tout ce qui précède, nous pouvons affirmer sans le risque de nous tromper que le sport contribue à grande échelle au développement du capital humain. Il est question d’apporter du neuf dans l’enseignement du sport dans les écoles. Cette initiative doit être implémentée dans les zones défavorisées où l’accès aux infrastructures sportives ou programmes sportifs sont quasi inexistants. Grâce au sport, d’autres enseignements liés à l’hygiène, la santé publique sont dispensés aux jeunes qui sont désormais informés des risques et des dangers liés aux maladies. Pour parvenir à réduire la pauvreté en Afrique grâce au sport, plusieurs actions de partenariats doivent être scellées avec des institutions qui promeuvent l’inclusion sociale en Afrique. Il serait tout aussi important de se rassurer de l’engagement des organisations de développement, des États et des secteurs privés. L’objectif d’engager ces institutions est la facilité qu’elles ont d’intégrer le sport dans les développements de tous les secteurs. 

– Promouvoir et encourager les investissements dans le sport –

Le développement du sport en Afrique ne peut se faire seul. Il a besoin  d’un fort potentiel d’investissement qui combine à la fois secteur public et privé. Il y a donc une urgence de changer de paradigme et de diversifier les acteurs intervenants, tout en promouvant l’investissement dans la durée. Le continent africain doit d’abord produire de la richesse à travers ses investissements sportifs et abandonner la charité qui l’appauvrit. Rappelons que l’Afrique est le continent qui affiche le plus grand taux d’entrepreneurs, ce qui prouve qu’il y a du potentiel qui est non seulement sous-exploité, mais aussi les infrastructures sont peu conformes ou pas adaptées. Ces manquements observés, font que le sport ne représente que 0,5 % du PIB africain, contre 2 % du PIB mondial. La présence des donateurs, des investisseurs privés et des secteurs publics permet de développer le sport pleinement. Fort heureusement, les désirs exprimés pour le développement du sport commencent à se voir peu à peu. 

– Le sport : vecteur du développement durable en Afrique –

Les objectifs de l’agenda de 2030 des Nations Unies qui mettent en avant l’enjeu du sport a gagné une reconnaissance internationale. Le potentiel des sportifs africains joint à l’économie du sport sera à coup sûr un accélérateur de développement social et économique. Si toutes les institutions de chaque pays se mettent ensemble pour accompagner cette initiative de manière accélérée, alors le sport en Afrique sera désormais le flambeau qui porte des fruits juteux de manière croissante. Cette avancée croissante favorisera de nouvelles formes de coopération innovantes en rapport avec les objectifs de développement durable (ODD), que les institutions nationales et internationales de développement et le groupe AFD soutiennent pleinement. Chacun en ce qui le concerne, qu’il soit une institution ou non, un athlète ou non, est appelé à jouer un rôle clé dans ce marathon visant à éclore le potentiel économique et social du sport en Afrique. 

– Réalisations sportives africaines à part entière –

Plusieurs grands projets d’investissement ont vu le jour :

• La construction du Stade du Sénégal (280 millions USD) et de la Kigali Arena (108 millions USD) ; 
• La création de la CAF Champions League, avec un montant des dotations de 100 millions USD ; 
• 110 millions de USD d’investissement dans un conglomérat égyptien de l’académie de football right to dream de Tom Vernon ; 
• L’investissement des magasins Decathlon autour de 80 millions USD en Afrique et dont les chiffres de croissance annuelle sont époustouflants.
• En 2018, l’équipe nationale de football du Nigéria qui a scellé un partenariat avec NIKE, avait vendu plus de 3 millions de maillots en une heure.

Le secteur du sport africain doit puiser son inspiration des racines culturelles, ce qui lui permet d’affirmer sa propre identité sur le plan mondial. On peut voir la diversité de la chaîne de valeur sportive. Les dirigeants africains ont compris le bien fondé du sport sur le plan du développement et sont désormais prêts à mettre le paquet pour consommer la culture. 

– Conclusion –

L’Afrique détient toutes les cartes en mains pour devenir le lieu par excellence du sport à l’échelle mondiale. Pour un meilleur développement de l’univers sportif africain, la balle est dans le camp des décideurs mais surtout des investisseurs.