Le PAM, la FAO et l’IFRC affichent désormais leur détermination à mettre en place un système d’actions anticipatoire pour réduire l’impact de catastrophes en République démocratique du Congo.
Le PAM, la FAO et l’IFRC affichent désormais leur détermination à mettre en place un système d’actions anticipatoire pour réduire l’impact de catastrophes en République démocratique du Congo.
Le consortium a manifesté son engagement lors des échanges relatifs au projet régional sur la préparation aux catastrophes : innovations pionnières dans la gestion des risques de catastrophes sensibles au conflit, lancé jeudi, à Kinshasa, devant un parterre d’experts.
A l’issue des travaux, le gouvernement congolais, à travers la direction de protection civile, a réaffirmé sa volonté de sécuriser tous les partenaires des risques de catastrophes. A la tribune, M. Bengela a souligné que la réussite de ce projet exige la conjugaison des efforts communs ainsi que les actions concertées de tous les intervenants.
Pour le chef de division, la direction se propose d’installer un centre de collecte des données dans toutes les provinces du pays ; de redynamiser la plateforme de reduction des risques de catastrophes ; de mettre sur pied un mécanisme de partage des données avec tous les services producteur et diffuseur des données météorologiques et enfin d’identifier les sites à haut risque avec cartographie.
A l’occasion, M. Ibrahim Abdoul Nasser, représentant adjoint de la FAO, a exprimé l’engagement de son agence à travailler avec les autres partenaires (Programme alimentaire mondial “PAM” et Fédération internationale des sociétés de la croix-rouge et croissant-rouge “IFRC”) pour atteindre l’objectif, celui d’initier la mise en place des systèmes d’Actions anticipatoire (AA)
Il a loué l’initiative de ces discussions qui ont permis à tous les participants d’avoir un même niveau d’entendement du projet, principalement, la gestion des risques de catastrophes climatiques. M. Abdoul Nasser s’est félicité du combat mené par le gouvernement congolais à faire aboutir ce processus.
“Le PAM et l’IFRC doivent être rassurés de notre détermination d’œuvrer ensemble pour conduire ce projet jusqu’à terme afin de soulager les populations des provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Tanganyika, victimes de récentes inondations”, a-t-il fait comprendre.
Le représentant de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-rouge et Croissant-rouge (IFRC), Mercy Lakers, a, de son côté, insisté sur le caractère “alerte” de ce projet face aux risques de catastrophes. Elle a démontré la nécessité de mettre en place un système rigoureux d’alerte précoce et de gestion des risques de catastrophes pour faire face aux défis.
En tant que bailleur, Nicolas Van Bunner a souligné que ce programme illustre mieux la volonté de ECHO ( Protection civile et des opérations d’aide humanitaire européennes) d’investir dans des projets de préparation aux catastrophes dans le système d’actions anticipatoire.
“La RDC est totalement exposée aux risques de catastrophes naturelles comme le changement climatique entraînant les inondations, le glissement des terrains, les épidémies ; ou encore des crises causées par l’homme comme les conflits provoquant le déplacement important de la population. Face à ces crises qui affectent sérieusement les populations, les besoins sont énormes, d’où l’importance des moyens financiers”, a soutenu le représentant de ECHO.
.
La RDC est classée dans la catégorie de pays à risque “très élevé” de l’indice de risque INFORM 2024. Le pays se trouve être quatrième au niveau mondial en raison des niveaux accrus de vulnérabilité et du manque de capacité d’adaptation, associée à des niveaux croissants d’exposition aux événements naturels extrêmes et aux crises provoquées par l’homme, a relevé Cynthia Jones, la représentante du PAM.
Selon les statistiques fournies en 2023, le Congo-Kinshasa a enregistré 72 millions de personnes déplacées suite aux chocs climatiques. Pour remédier à cette insuffisance, a-t-elle expliqué, ce projet conjoint est la réponse. Il vise à atténuer les effets néfastes.
S’étalant sur une période de 26 mois, le projet est exécuté dans trois provinces à savoir le Nord-Kivu (Masisi), le Sud-Kivu (Kalehe) et le Tanganyika (Kabalo), a précisé Nouhou Cissé, le point focal du projet. Ses objectifs consistent principalement à déployer l’action anticipatoire en RDC par le biais d’une collaboration inter-agences pour développer des cadres communs d’actions anticipatoire et spécifiquement à protéger les vies, la dignité, les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages vulnérables.
Intervenant aux états généraux de la Justice, le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani a préconisé l’intégration de la police judiciaire des parquets au sein de la police nationale congolaise afin de mettre fin au dualisme juridique parfois à la base du dysfonctionnement des services.
Des parlementaires sont appelés à exiger des comptes au ministre des Infrastructures et Travaux publics, concernant l’utilisation de 70 millions de dollars décaissés entre 2021 et 2023 pour les programmes de réhabilitation urbaine “Tshilejelu” et “Zéro trou”. Selon le rapport publié par le Centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL), Alexis Gisaro devrait éclairer l’opinion sur la gestion de ces fonds, qui ne figurent ni dans les lois de finances, moins encore dans les rapports de reddition pour cette période.
Devise | CDF |
---|---|
1 Dollar Usa | 2861,23 CDF |
1 Euro | 3046,80 CDF |
1 Yuan | 394,52 CDF |
1 FCFA | 4,65 CDF |