Grâce à cette initiative conjointe de campus France et de l’ambassade de France en RDC, Paris montre clairement son engagement en faveur de l’enseignement supérieur et de l’intégration professionnelle des jeunes étudiants du Congo-Kinshasa. La 5e édition du Salon de l’étudiant qui débute ce vendredi jusqu’au samedi 28 septembre, constitue donc un riche cadre d’échanges entre les établissements de l’enseignement supérieur français et les étudiants congolais.

À l’instar des précédentes éditions, les établissements de l’enseignement supérieur français et congolais seront conviés à tenir des stands pour présenter leur offre de formations à la jeunesse congolaise. De plus, durant le Salon, les candidats auront l’opportunité de s’inscrire auprès de l’équipe de campus France pour bénéficier d’un entretien d’orientation avec les conseillers pédagogiques.

Pour le nouvel ambassadeur de France en poste à Kinshasa, le 5e Salon de l’étudiant aura une particularité au regard des éditions passées. Le diplomate a d’ailleurs annoncé à Ouragan que plusieurs enseignants français vont expliquer l’offre française aux établissements supérieurs de la RDC. Toujours au cours de ce Salon, il sera montré aux étudiants comment bien mener des démarches administratives afin de voyager pour poursuivre les études en France.

Pour cette édition, il y aura une forte participation des établissements d’enseignement supérieur français, y compris la participation du président des instituts universitaires en technologies. Ces écoles forment des ingénieurs et techniciens qualifiés. Lors de ce Salon, il va y avoir aussi la participation des entreprises qui vont expliquer aux étudiants congolais les possibilités d’emplois dans les prochaines années pour que les étudiants puissent choisir des filières qui garantissent plus que d’autres par rapport à l’accès à l’emploi à l’issue de leur formation, a expliqué Rémi Maréchaux.

Déplorant le faible taux de réussite des étudiants congolais dans leurs démarches pour poursuivre leurs cursus de formation en France, M. Maréchaux s’est dit convaincu que ces assises vont changer la donne. Quant à la question de bourses, le diplomate a fait savoir que la majorité des étudiants congolais en France ne sont pas boursiers. Il a, par ailleurs, souligné que cet état de chose se justifie par le fait que les bourses financées par le gouvernement français sont partiellement concentrées aux doctorats et thèses.