Lors d’un point de presse organisé à l’issue de leur tête-à-tête de plus de 40 minutes, la ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner, a exprimé la reconnaissance du chef de l’État congolais envers Lourenço. « Le président Tshisekedi a saisi cette opportunité pour réitérer son remerciement et sa reconnaissance à l’égard de son homologue angolais, qui s’est mobilisé durant plusieurs mois pour faciliter ce processus entre les différentes parties concernées », a-t-elle déclaré.

Ainsi, les deux dirigeants ont chaleureusement salué l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, effectif depuis le 4 août 2024. Ils ont insisté sur la nécessité que cet accord soit respecté scrupuleusement par toutes les parties signataires. « Le président congolais a exprimé la pleine disponibilité de son gouvernement à poursuivre activement sa participation dans les prochaines étapes du processus de Luanda, sous la médiation du président Lourenço », a expliqué la cheffe de la diplomatie congolaise.

Par ailleurs, les deux chefs d’État ont souligné l’importance du renforcement du mécanisme de surveillance ad hoc, mis en place pour superviser l’application de l’accord. Ce mécanisme, qui sera bientôt renforcé, vise à garantir une surveillance rigoureuse dans les territoires concernés par le conflit.

Concernant les récentes allégations de la présence de troupes rwandaises sur le sol congolais, le ministre angolais des Affaires étrangères, Téte António, a adopté une approche diplomatique. Il a insisté sur le fait que l’Angola se concentre sur la restauration de la confiance entre Kinshasa et Kigali, un élément clé pour la consolidation du processus de paix en cours. La rencontre de Kinshasa, centrée sur l’accord de Luanda, a marqué une étape importante dans la quête de la paix durable dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).