Annoncée le 7 août après un premier report, l’élection du bureau définitif du Sénat est repoussée sine die. A la base du blocage, l’Union sacrée, majoritaire à la Chambre haute. La famille présidentielle doit lever le préalable lié à la répartition des postes conformément à l’article 26, alinéa 3 du règlement intérieur, en présentant les candidatures aux différents postes du bureau définitif.
Pascal Kinduelo, président du bureau provisoire du Sénat @Photo Droits tiers.
Aucune nouvelle date n’a été fixée pour le vote du bureau définitif de la Chambre haute du Parlement. Dans un communiqué daté du 31 juillet 2024, le premier secrétaire du bureau provisoire, Ivan Kazadi, a indiqué n’avoir jusqu’à ce jour, aucun rapport provenant des regroupements politiques sur la répartition des postes.
Suite à ce triste constat, le bureau d’âge invite ainsi les sénateurs ainsi que leurs familles politiques à dégager le consensus autour de la répartition des postes à attribuer à chaque regroupement dans l’urgence, pour permettre au processus déjà enclenché d’aboutir à l’installation du bureau définitif dans un bref délai.
Le bureau provisoire du Sénat constate qu’à ce jour, aucun rapport provenant des familles politiques ne lui est parvenu. A cet effet, il se retrouve en difficulté de recevoir les candidatures au bureau définitif à la date indiquée par le calendrier. Par conséquent, le dépôt des candidatures est reporté à une date ultérieure, et ce, en attendant que les familles politiques lèvent le préalable lié à la répartition des postes conformément à l’article 26 alinéa 3 du Règlement intérieur précité, explique le bureau d’âge.
Selon le dernier calendrier publié lundi 29 juillet 2024, le dépôt des candidatures aux différents postes du bureau définitif du Sénat était fixé au vendredi 2 août, et l’élection pour le 7 du même mois. Dans un communiqué publié sur le X, le président du bureau provisoire avait justifié ce report par des problèmes techniques et logistiques. Pascal Kinduelo, avait également averti que chaque dossier de candidature doit contenir une lettre de consentement du parti ou regroupement politique du candidat pour être retenu.