RDC : la CNSS, bon élève de l’AISS et la CIPRES, Mudiay innove
Grâce à la loi numéro 16/009, le comité Mudiay apporte les innovations à la branche « Risques professionnels ». Depuis son avènement à la tête de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), le comité Mudiay marque des points dans le management de cet établissement public.
Par Kokolo Jean
Charles Mudiay Kazadi, directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) @Photo Droits tiers.
publié le 6 août 2024 à 05:00:00
La tenue des journées « portes ouvertes » organisées à l’attention des partenaires sociaux et autres à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) dont les activités se sont clôturées, le vendredi 26 juillet 2024 au siège cet établissement public, a donné plus de visibilité aux innovations introduites dans le secteur de la sécurité sociale. Les journées riches en enseignements ont été caractérisées non seulement par des expositions sont réparties par thèmes dont : Historique de la CNSS, assujettissement, contrôle et recouvrement, pensions, Blaisac, service médical d’urgence, une sécurité sociale pour aujourd’hui et demain et risques professionnels, mais aussi ces journées ont permis au grand public d’en savoir un peu plus sur les conditions d’octroi des prestations servies par la CNSS.
– Risques professionnels –
Parmi les prestations servies par la CNSS, figure « les risques professionnels », qui est une branche ayant subi tant d’innovations pour le bien-être de tous. Dans la foulée, un agent de la CNSS du nom de Guylain Djunga, animateur du stand « Risques professionnels » a indiqué que cet établissement public a bénéficié de nombreuses innovations grâce à la loi numéro 16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles relatives au régime général de la sécurité sociale.
“Sont considérés comme risques professionnels” : les accidents de travail ; les maladies professionnelles et les maladies d’origine professionnelle. La réapparition ou la prise en charge des risques professionnels consiste à fournir au travailleur, victime d’accidents du travail et des maladies professionnelles des prestations en nature ou en espèce.
La prise en charge, en plus des accidents de travail et des maladies professionnelles, des maladies d’origine professionnelle ;
L’allongement à 60 jours du délai de déclaration de l’accident du travail ;
L’allongement à 120 jours du délai de déclaration de la maladie professionnelle ;
La victime ou ses ayants droit disposent de deux ans pour déclarer un accident du travail ou une maladie professionnelle en cas de carence ou l’impossibilité de l’employeur et ;
La mise en œuvre d’un programme de prévention des accidents de travail ou les maladies professionnelles ainsi que la promotion de toute action tendant à informer les employeurs et les assurés afin de prévenir contre les risques éventuels », a laissé entendre Guylain Djunga. -La CNSS, bon élève de l’AISS et la CIPRES-
En ouverture de ces assises, le jeudi 25 juillet dernier, le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Charles Mudiay Kazadi, a déclaré : « La sécurité sociale en RDC a traversé l’ère coloniale marquée par une profonde discrimination entre les indigènes et les employés non indigènes pour s’affranchir finalement de cette ségrégation rétrograde avec l’avènement d’un régime général de sécurité sociale en 1961. Aujourd’hui, à la croisée des chemins, après la promulgation de la loi numéro 16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles relatives au régime général de la sécurité sociale s’affermit du jour en jour, la tâche a été aussi immense que les nombreuses attentes des partenaires sociaux ».
Au nombre d’innovations apportées par la loi numéro 16/009 du 15 juillet 2016, il y a la pension de retraite et allocation de vieillesse, pension d’invalidité, pension de vivants et allocations de survivants, les pensions et leurs conditions d’octroi ont connues une cure de jouvence. Le chantier de risque professionnel n’a jamais été aussi ouvert avec l’allongement de déclaration. La branche de prestation aux familles a fait peau neuve, avec l’instauration de nouvelles prestations, et extensions des allocations familiales à l’ensemble du territoire national, a précisé par ailleurs la Directeur général Charles Mudiay.
D’autre part, a-t-il ajouté, « La CNSS s’emploie, dans le respect des normes internationales, et suivant les principes de bonne gouvernance édictés par l’AISS et la CIPRES, à remplir ses missions, en collectant les cotisations sociales et en les reversant sous forme des prestations, mais également en agissant comme vecteur de développement, grâce à des investissements à caractère socioéconomiques ».
– Charles Mudiay, le mandataire le plus performant du 1er trimestre 2024 –
On rappelle aussi que l’année 2024 s’est ouverte sous de bonnes perspectives pour la Caisse nationale de sécurité sociale. Dès le premier trimestre, M. Charles Mudiay Kazadi, son directeur général a été plébiscité, selon le Baromètre des mandataires publics, en tête de peloton des mandataires publics performants en début d’année 2024, avec 64% de bonnes intentions, suivis Barnabé Muakadi (59%), Sylvie Elenge (57%), Bertin Mudimu Tshisekedi (56%) et Miguel Mashal Katemb qui complète le podium avec 54%.
Et lorsqu’on suit le parcours de Charles Mudiay, on se rend compte que c’est son travail, les résultats obtenus sur le terrain qui font sa renommée. « Laborieux et très efficace » telle la fourmi de Jean de La Fontaine, Charles Mudiay ne fait aucune publicité de ses actions, à la différence de la plupart de ses homologues mandataires qui ameutent les médias pour la moindre action posée. Parmi les éléments de performance qui ont placé Mudiay aux premières loges, il faut épingler la formation du personnel avec thème « La Gestion axée sur les résultats » (GAR). La formation a concerné les hauts cadres de la direction centrale et ceux des provinces, les responsables d’antennes, bureaux et points de perception, sans oublier le personnel d’appoint, à savoir les différents secrétariats et les services de protocole.
A cela s’ajoutent de nouvelles instructions qui accompagnent la récente convention collective de 2022 signée entre l’employeur et la délégation syndicale. Ces instructions sont notamment la prime des contrôleurs, la prime des auditeurs, la prime de stationnement en grade, modalité d’octroi du crédit d’équipement pour la promotion sociale, l’augmentation du quota carburant hebdomadaire, octroi des appareils de communication, augmentation des frais de mission, etc. [Voir recueil des instructions de la CNSS].
Ces avantages accordés au personnel ont entraîné deux conséquences majeures : l’amélioration des conditions de travail du personnel et l’augmentation du revenu des travailleurs de la CNSS à présidé 80% ; ce qui a créé une augmentation des salaires à partir de quelques primes ayant connu une certaine augmentation et la digitalisation de la liste de présences à la direction générale. Le système a été installé dans les centres de gestion, c’est-à-dire dans des directions urbaines, directions provinciales, bureaux antennes et points de perception. A cette liste s’ajoute l’inauguration de l’hôtel Congo Palace, à Kisangani, avec au moins 90 chambres, une suite présidentielle, piscine, salle de gymnastique, restaurant et salle polyvalente, terrasses.
A Lubumbashi, se poursuivent les travaux de réhabilitation du Centre orthopédique, l’un de plus grands centres de l’Afrique centrale. Sans oublier de verser à ce lot, l’octroi des véhicules de fonction à certaines directions centrales et urbaines. Entretemps, l’année 2023, s’est clôturée sur une augmentation des recettes, laquelle a permis de concrétiser certains projets, sans oublier ce que la loi recommande en ce qui concerne le régime général de sécurité sociale, c’est-à-dire le placement des fonds, notamment les dépôts à termes. La récupération des propriétés CNSS occupées, depuis des années par des insolvables permet aujourd’hui, tant soit peu de renflouer la trésorerie de la Caisse.
Tout compte fait, la gestion rationnelle et optimale du personnel et des ressources financières donne à Charles Mudiay Kazadi un avantage confortable par rapport à ses homologues.
Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau a annoncé mercredi 2 octobre avoir ordonné au préfet de Mayotte d’organiser des «vols groupés» pour reconduire les ressortissants de la République démocratique du Congo dans leur pays. «Dès ce mois d’octobre, le préfet de Mayotte, il en a l’instruction, organisera des vols groupés pour pouvoir reconduire les étrangers en situation irrégulière vers la République démocratique du Congo», a déclaré Bruno Retailleau à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, interrogé par la députée RN Anchya Bamana.
Depuis la nouvelle du décès de Dikembe Mutombo, les hommages ne cessent d’affluer de la part de grandes personnalités politiques en République démocratique du Congo. La députée nationale, Henriette Wamu s’est fendue d’un très beau témoignage sur le basketteur congolais considéré comme un humanitaire dans l’âme de son vivant au regard de son implication dans plusieurs missions caritatives d’envergure.