En lançant ce mardi à Lubumbashi le Programme de marquage moléculaire des produits pétroliers, le ministre des Hydrocarbures ambitionne d’accroître sensiblement les recettes de son secteur. Très clair. Sakombi Molendo veut endiguer la contrebande.
En lançant ce mardi à Lubumbashi le Programme de marquage moléculaire des produits pétroliers, le ministre des Hydrocarbures ambitionne d’accroître sensiblement les recettes de son secteur. Très clair. Sakombi Molendo veut endiguer la contrebande.
Des pertes fiscales sur les opérations de marquages des produits pétroliers se comptent en millions de dollars américains chaque mois en République démocratique du Congo. Sakombi Molendo veut mettre fin à cette spirale. Désormais, il s’engage à lutter, d’une part, contre la fraude sur la qualité, la quantité et la nature des produits pétroliers, et d’autre part, sur les importations illégales, la contrebande et le détournement des produits pétroliers distribués sur le territoire congolais. “Vous n’êtes pas sans ignorer que 80% du volume de consommation du carburant sont les miniers et donc ce sont surtout eux qu’on doit contrôler pour voir si les produits sont marqués, ça veut dire si les produits ont suivi la traçabilité voulue en payant les taxes et en étant en ordre”, a-t-il rappelé.
Le programme a l’avantage de rapporter des recettes substantielles au Trésor public. Le marquage se fera sur les carburants terrestres, notamment l’essence, le gasoil et le pétrole lampant. Des réseaux de contrebande inondent le pays avec des produits de qualité douteuse provenant des pays voisins. Il s’agit aussi pour lui de combattre le frelatage ou mélange des produits pétroliers, les fausses déclarations de type des produits et des quantités importées ainsi que les fausses exportations et détournement des destinations.
La mise en œuvre de ce programme se traduira, non seulement par une amélioration inévitable de la qualité des produits pétroliers consommés par les Congolais, mais aussi par une augmentation sensible des recettes fiscales de l’Etat. Le gouvernement se donne aussi la mission, à travers ce programme, de sécuriser surtout les opérateurs pétroliers contre la concurrence déloyale.
Après le lancement du Programme de marquage moléculaire des produits pétroliers, le contrôle sur la qualité des produits pétroliers sera intense. Des agents du ministère des Hydrocarbures vont multiplier des descentes pour s’assurer de la qualité des produits pétroliers mis à la disposition des consommateurs. Le contrôle a également pour but de suivre le circuit emprunté par les produits pétroliers, de leur point d’entrée jusqu’à la consommation.
De l’avis des experts du ministère des Hydrocarbures, la nécessité du contrôle moléculaire même au niveau des stations-service est fondamentale. “Les produits pétroliers seront soumis à un test rapide à l’aide d’un spectrophotomètre afin d’en déterminer la qualité à travers la présence de la molécule qui garantit effectivement leur fiabilité”, explique un contrôleur interrogé par Ouragan.
Les propriétaires des stations-service sont tenus au strict respect des normes de sécurité exigées par les lois en la matière en vigueur en RDC. Les experts préviennent que le test rapide révèle trois types de résultats : le pass qui prouve la présence de la molécule, le fail qui détermine l’échec ou l’absence de la molécule dans les produits pétroliers, et enfin le suspect établissant que la molécule est de faible teneur et que le produit est mélangé à une autre substance.
Il faut savoir que la molécule chimique joue le rôle de traceur sans en détériorer le produit lui-même, partant de son point d’embarquement jusqu’à la livraison. Le programme de marquage a commencé depuis 2016 sur l’ensemble du territoire national et il est sanctionné par la signature d’une fiche marquant le passage des équipes de suivi du contrôle de marquage moléculaire des produits pétroliers du ministère des Hydrocarbures.
L’arrestation lundi 2 septembre de Seth Kikuni Madidi, président du parti “Piste pour l’émergence (PE)” préoccupe au plus haut point l’ONG “la Voix des sans voix pour les droits de l’Homme (VSV)”.
L’ancien ministre de la Santé, Oly Ilunga Kalenga, a quitté lundi 9 septembre, la prison centrale de Makala, après avoir purgé une peine de cinq ans pour détournement de fonds publics. Arrêté en août 2019, puis condamné en mars 2020 pour le détournement de plus de 400 000 dollars destinés à la riposte contre le virus Ebola, Ilunga maugrée. Sa sortie de prison est considérée comme la fin d’un long feuilleton judiciaire que ses proches ont toujours qualifié “d’injuste”.
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