L’ultimatum de 24 heures a expiré, le comité de gestion de l’Unisic n’a pas déposé sa démission. Kambayi Bwatshia tente-t-il un bras de fer ? Difficile de prédire l’issue de la crise. Mais, la détermination de la délégation syndicale à débarrasser cette Alma mater d’un vieux loup qui a lamentablement échoué, est trop manifeste.
Une vue de l’université des sciences de l’information et de la communication @Photo Droits tiers.
Rien ne lui fait peur, pas même sa formidable capacité à se tromper. C’est, paraît-il, le revers de son caractère bien trempé. Kambayi Bwatshia ne fait jamais marche arrière, et surtout pas quand il a tort. Le tollé qui enfle sur sa mauvaise gestion a été accentué par les membres des corps académique, scientifique, administratif, technique et ouvriers de l’université des sciences de l’information et de la communication. Tous l’ont totalement désavoué.
La délégation syndicale de l’Unisic s’insurge contre la gestion frelatée et le mépris du professeur émérite Kambayi Bwatshia. Réunie en assemblée générale mardi 6 août, le corps académique a retiré sa confiance à l’équipe de gestion et accordé 24 heures au recteur pour déposer sa démission. A défaut de s’exécuter, le comité Kambayi va susciter davantage la colère des protestataires qui menacent de paralyser toutes les activités académiques.
Entendu que le comité de gestion de l’Unisic a refusé de répondre aux préoccupations de l’ensemble du personnel contenues dans les résolutions de notre assemblée générale extraordinaire du 19 juin 2024, et ce, malgré le préavis de 14 jours lui accordé pour ce faire. Constatant que ce comité de gestion n’a de considération ni pour les textes régissant l’ESU, ni pour la ministre de tutelle, ni pour le personnel de l’Unisic et ses représentants membres de la délégation syndicale. Vu l’état de déliquescence de notre institution, après avoir épuisé toutes les voies de dialogue, le personnel de l’Unisic désavoue le comité de gestion dirigé par le professeur Kambayi Bwatshiaet nommé par le ministre Mohindo Nzangi, a déclaré la délégation syndicale.
– Gestion opaque de Kambayi, l’IGF interpellée –
Le personnel de l’Unisic invite l’Inspection générale des finances et la Cour des comptes à auditer le comité Kambayi Bwatshia réputé fautif. Il menace également de le traduire en justice pour détournement et destruction de l’outil de travail.